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Pêcheurs d'Islande. - Renseignts pris auprès de M. Quériel. - M. Quériel avait navigué sur les bateaux de pêche de Bréhat, son île originaire, quand il s'embarqua pour l'Islande. C'était en 1872. Une grande partie des gens qui vont en Islande, ne font que la campagne. Rentrés chez eux, ils se font inscrire sur un rôle pour avoir leur pension, pour arriver à avoir la demi-solde, et travaillent leur lopin de terre en hiver.

Voici les conditions de l'armement : quand vs arrivez au [bureau?] de l'Inscription maritime, vous percevez vos avances (les avances se composent d'une somme payée sur la pêche future) et, en outre, l'argent [perdu?] une espèce de prime, de denier à Dieu. Cette somme est [perdue?] pour l'armateur. On appelle cela « pour le [mot?] », pour l'adhésion à l'engagement. Cette somme varie selon les capacités de l'homme. Elle est moindre pour celui qu'on embauche pour la 1ère fois. M. Quériel eut 15 [?] d'argent [perdu?] en sa qualité de novice. L'avance, au contraire, est prélevée plus tard sur l'argent qui doit revenir au pêcheur pour sa pêche. Le commissaire [vous?] dit : « le capitaine vous rapatriera, mais il sera libre de garder à son bord les hommes qui lui conviendront pour faire la campagne d'hiver. Cette campagne d'hiver consiste à aller vendre le poisson à La Rochelle, ou Bordeaux et prendre la provision de sel pour la campagne suivante. Le sel se prend à l'île de Ré ou en Espagne. On en prend aussi au Mesker, près de Croisic, au Croisic et dans les salines de cette partie de la côte. Les matelots, dans cette campagne d'hiver sont payés 45 [?] par mois : ils ne peuvent pas