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67 cessa jamais d'être fasciné par Antoinette. Le charme durait encore quand il la perdit en [1478?]. Ce fut seulement après la mort de sa maîtresse que le roi eut de sa femme deux filles :

« Ce prince, dit d'Argentré, aima fort les femmes en son temps ». Il mourut de chagrin, le 9 sept. 1488, six semaines après la bataille de St Aubin. Dès 1485, il avait essayé de marier l'aînée de ses filles bien qu'elle eût 9 ans à peine avec le fils du roi d'Angleterre.

Françoise de Dinan, gouvernante de la jeune duchesse — Anne, née le 26 janvier 1476 .— Françoise de Dinan, dame de Chateaubriand et de Laval. Elle [fit?] instruire l'enfant dans les deux langues grecque et latine. A neuf ans elle passait pour une princesse accomplie. En 1488, elle était assez habile dans l'art d'écrire pour envoyer à Maximilien un récit de la Bataille de St Aubin du Cormier. Le prince anglais auquel elle avait été promise c'était le fils aîné d'Edouard IV (les enfants d'Edouard) qui en 1483 fut assassiné dans sa prison par son oncle Richard III. Après la mort de [?] [Rieux?] veut la marier à Alain d'Albret, 45 ans, père de huit enfants légitimes et de plusieurs bâtards, voix rauque, regard dur, humeur farouche aussi « La fille n'en avait cure ». Françoise de Dinan l'engageait chaque jour à l'épouser par patriotisme. Puis Maximilien qui envoya « son mignon, le beau Polhain ... duquel Polhain elle fut [?], au