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sauf les végétations qui l'encadrent et qui s'y mirent : des landes, sur le revers oriental, des bois de hêtres et qques chênes, et aussi qques grands vieux pins, sur la pente occidentale. Des touffes d'ajonc fleuri metyent deci de là leur bouquet. Un cri lointain de corteau passe. Un oiseau étrange (un goëland) au cri suraigu brume dans la hêtraie d'en haut, derrière mois, où est le manoir de Stang-Vihan. -

Rien d'humain ici. Des maisons semblent s'être essayées à s'y implater, une du moins, au pied du versant occidental, ds la grève même. Elle est en ruines : à peine un pan de mur en marque la place. Les chapelles même, en ruine aussi, témoin celle de St Jean, au bord de sa vieille route abandonnée, où passent seules, comme aujourd'hui, des fillettes de Concarneau venant chercher du bois mort. Elles arrivent en chantant, traversent le ruisseau à gué.

Arrivés dans le Stang avec la mer montante : ainsi fera mon innocente, vrai sybole de la mer. Une femme m'a permis de cueillir dans son panier qques palourdes : elle en avait d'énormes et d'une espèce que je n'ai jamais vue ailleurs. - De grandes roches d'un gris, d'un mauve charmant, vêtues de plaques de mousses couleur bronze pecent de ttes parts le sol. Les sentiers, ce sont les eaux qui les ont taillés à même le roc. Je francis la pointe derrière laquelle ns somes et voici toute la longue entrée sinueuse du fiord, bordée de taillis violets à droite, à gauche de hautes landes. Trois grandes sinuosités et le grand coude autour du grand promontaoire de roches que couronne le bouquet de pins. Et, entre ce bouquet de pins [blanc] das le tailli l'entrée du fiod. Au large, la ligne bleue du pays de Beg-Meil. La lumière rise se nuance délicieusement dans la mer. Ce sont des teintes molles et fines, des chatoiements nacrés, des dicrètes irisations de perles. Grâce infiniment [pénétrante?] d'un jour mourant et doux.