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jourd'hui un village de petits propriétaires rancheros blanc ou métis. Selon Don Chema, qui est p. e. un peu partial étant d'Aquila. Maquilin est le théâtre de nombreuses disputes et rivalits entre les famille ou les individus. La plupart des maison sont du type des terres chaudes : paroi en lattes de bois qui laissent passer l'air. Pas mal d'arbres fruitiers tropicaux, mangues et autres. Nous logeons chez Vargas, un rancho exubérant "muy serio aunque muy [illisible]" dit Doin Chema qui est son parent. Il parle de sonséjour aux E.E.UU. (demande de main d'oeuvre pendant la guerre)., des profs [illisible] qui n'apprennent rien aux élèves, de la nécesité d'une roue, ce qui lui tient particulièrement à coeur...etc. Un ranchero à cheval, grand chapeau et grands éperons est en train d'offrir une tournée aux amis sur le as de la porte d'un "tendero". Il a même un groupe de "mariachisqui jour pour lui des airs de rancheros naturellement. Il nous invite bien entendu. Le tendero lui vend d'ailleurs très cher des alcools infâmes. Comme il est passablement éméché ses amis le descendent de cheval lui-même fait des effort désespérés pour enlever ses éperons doublés en deux, avançant et reculant pour rattraper son équilibre ! Finalement il vomit et est emmené par des amis qui le couchent. Mais nous boyus profitons des mariachis qui sont engagés pour une heure et