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Les soldats égyptiens, en fez, en long par-dessus, avec des gants noirs. Un cocher près de nous sur le trottoir fait un long discours véhément à qques compatriotes enrobés. Un marchand de journaux nous vante sa marchandise arrivée le jour même. Je viens de changer 300 f contre trois livres égyptiennes et quelques piastres chez Cook, à côté de l'hôtel. Ces gens aux airs de prêtres, cannes à la main, sont tout simplement des propriétaires de cabriolets ou d'auto qui viennent offrir leurs services. Une petite charrette anglaise comme nous dirions attelée d'un délicieux cheval café au lait. Cette vie de la rie et du trottoir si intime, si familière ici, avec tous ces palabres et ces rauques éclats de voix. Le soleil chauffe dur. Rencontre M. Frazer dans l'escalier, ce matin, 1er mars. Des machands de cartes postales. tout le monde ou presque à la moustache. Les mouches commencent à piquer. Le voile des femmes rappelle un peu celui de certains ordres de bonnes soeurs en France. Des soldats anglais engris passent, mousquet à l'épaule. On parle français partout dans l'hôtel. Et les guides aussi le savent.

Visite au musée.