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156 encore à la fin de l'année, quand on faisait le pointage des bénéfices, on donnait dis-je sa part à la locataire, une part d'acteur.

La scène était sur des tréteaux au fond de la salle. Il y avait un endroit où l'on s'habillait. Le public était assis sur des bancs. Il y avait 2 prix : 1° le dimanche cela coûtait 0,15 F pour les grandes personnes et 0,10 F pour les enfants. Les autres jours, c'était 0,10 F pour les grandes personnes et 0,05 F pour les enfants. On jouait du mois de septembre au mois de mars, jusqu'à la semaine sainte. Cela finissait à la semaine de la Passion. On jouait tous les dimanches, tous les lundis et tous les jeudis, 3 fois par semaine. La représentation commençait à 7 heures du soir et durait jusqu'à 10h.

Le répertoire : drames, comédies, vaudevilles, pantomimes.

La troupe était montée régulièrement à une douzaine d'hommes et 3 femmes : parmi ces femmes, la femme Béchen (Françoise ?) mais surtout Marie Le Drû, la maîtresse d'un horloger. Et il y avait une autre. Jeannon, femme Bellec dont le mari jouait aussi la comédie. Une femme [Kerantret ?] [illisible] la femme d'un acteur surnommé Ar Bon (Yvon [Kerantret ?]). Ces Kerantret étaient à 3 frères jouant la comédie, un qu'on appelait Colas et l'autre qu'on surnommait Ar Danser. Ceux-ci étaient couvreurs. Yvon était portefaix. De la manufacture, il y avait le femme Béchen, puis une Eve (c'était son nom), puis une Janik, épouse de [Baillec ?] (son mari jouait aussi, il était rempailleur de chaises. Félicité Baillec