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ailleurs, avec cette différence que la colombe est à l'angle gauche au-dessus, au lieu d'être sur la tête de Dieu ou sur celle du Christ. L'autre frise dans le même bas-côté au coin : deux hommes nus couchés encadrant une tête grimaçante de femme roulant les yeux et grinçant des dents. Dans le bas-côté d'en face, celui de droite, d'autres frises font pendant aux précédentes : deux dragons verts enroulés tenant un écusson que j'ai déjà vu sur le reliquaire. Dans ce même bas-côté les modillons des poutres représentent des choses variées, des têtes, des écussons. De chaque côté du chœur sont adossés aux deux piliers de beaux autels en pierre, les autels des offrandes.
Les Gwénédour viennent toujours en pèlerins au pardon, demander du blé noir. On donne toutes les bannières les croix aux gens de la paroisse, et les oriflammes aux enfants. Mais on prévient les gens du pays que si les Gwénédour viennent les leur demander, il faut les leur passer. Et en effet, dès que la procession s'est mises en marche, au fur et à mesure que les étendards sortent, les Gwénédour viennent les prendre des mains de ceux qui les portent, mais cela amiablement, sans querelle et sans bruit. Il faut qu'ils aient eu dans la main quelqu'un des objets de la procession. Un jour, M. Ménager entendit celui qui portait la croix principale dire à un Gwénédour qui lui demandait de la lui céder : " oui, si tu me donnes [20 sous?] Il plaisantait, mais tout de même, le Gwénédour lui donna quelque chose.