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Le paysage devient à partir de ce moment sahélien, ce qu'il a cessé d'âtre même avant Koro-Toro. Acacias partout et pas seulement dans les dépressions. Biche Robert, Cynocéphales (se nourrisssent de [doums?]) cram-cram. D'après P. Quezel, il tombe ici plus de 150 mm d'eau. cela va jusqu'à Nour. C'est le Tibesti qui doit condenser la mousson au S.W. Nous entrons dans le rocher. Au km 7124, nous arrivons à l'Enneri MOKTO, au site découvert à l'aller par le pilote Voirin (5-XI-60) du haut de son hélicoptère, alors que les camions passaient en plein travers d'un grand cercle, surla piste même où sont passés des centaines de camions. Cela ne m'étonne pas : on peut marcher sur des ruines qu'on ne voit pas, alors que de l'air on voit tout. [en marge] = [Gona Orka Herard] 1966

A vrai dire, des ruines et des tombes, il y en a partout , aux abords de cet enneri (=oued en [illisible]) qui doit charrier beaucoup d'eau : Acacias partout, des [doums?], etc. et pourtant l'année 1960 a été sèche. Il y a des tombeaux [illisible] [illisible] sur les plateaux. Mais les deux points principaux site sont le groupe de cercles auprès desquels on a établi le camp,