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mais la porte était fermée. Croyant que l'employé dormait, il enfonça l'huis qui n'était pas très solide. Horreur ! l'employé était allongé à terre, mort. Philippe ne savait pas de télégraphie. A tout hasard, il se mit à faire manœuvrer l'appareil, se disant que, devant l'incohérence des signes, on se douterait là-bas qu'il se passait ici quelque chose d'anormal. Et cela réussit, en effet. Une canonnière remonta le fleuve, mais n'approcha pas de la berge et ce fut avec des fourches que l'on tendit aux survivants les secours dont ils avaient besoin. Renaud, Philippe et ses 3 compagnons étaient devenus des pestiférés.

Venu faire visite, ce mercredi matin, 28 déc. 1910, à mon ami Petibon, courtier maritime sur le Port, et chez lequel se déroule la plus grande partie de la vie maritime de Paimpol. En ce moment, il palabre avec un capitaine anglais. Il va me chercher un Loguivien, installé ici, qui connaît, parait-il, l'histoire des débuts de l'Odyssée Loguivienne vers les iles bretonnes et les ports lointains. Malheureusement le bonhomme n'est pas chez lui. Petibon me rapporte de lui que, dans la famille Riou, un des membres se maria à Molène, un autre à St Yves en Cornouaille anglaise, un 3e a fait souche à l'Ile de Sein. L'anglais est la langue de la mer. Tous