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193 Les Gallas. 225

bête egarée α

Si une bête s'égare on cherche avec le plus grand soin parce que si on ne la retrouve pas c'est du mauvais présage. La valeur des bêtes est d'ailleurs petite car plusieurs G. ont un millier de vaches.

vieillards β

Dès qu'un vieillard est décrépit on ne l'honore plus

insulte punie γ

Un G. du hora sortit pour aller à la guerre et vit de loin un cavalier qui faisait le gaya. Aussitôt il résolut de prendre de lui un malki ou présage et de s'en retourner chez lui si le fumeur lui refusait une bouffée. faya boulte ? mi timbo (bon jour ; du tabac je t'en prie) dit-il en abordant le cavalier qui continua à fumer sans répondre. Le piéton le laissa passer et avait pris le chemin de sa maison quand fesant reflexion qu'il avait été insulté il retourna sur ses pas tua le cavalier par derrière d'un coup de lance monta sur le cheval et s'en retourna tranquillement chez lui.

omoplate δ

Après avoir mangé la viande les G. cassent l'omoplate d'un coup de coude [ajout] main [/ajout] pour montrer leur force seulement. Si l'on est obligé de réitérer le coup on est sujet à des moqueries pour sa faiblesse mais il ne s'y joint aucune idée superstitieuse. En Abyssinie on casse aussi toujours les omoplates n'importe comment, pour empêcher que le Diable n'y écrive des malefices idée qi date de l'usage antique des Arabes d'écrire sur des omoplates.

étrangers ε

Le gabaro est un étranger établi parmi les Gallas. on le reçoit bien et s'il a suce le petit doigt d'un G. il peut épouser même la fille d'un Borana. mais le jour d'institution du gada il est obligé de se cacher car autrement on le tuerait.

hyènes ζ

Les Galla, Agaw hamŧön̄ga et Tögray disent lorsque le Soleil luit tandis qu'il pleut : une hyène vient de mettre bas.

lezardines η

Les Gonga ou gens de Sönöto ne tueraient pas une lézardine pour rien au monde. Les Gallas regardent comme un devoir de le faire et les musulmans d'Abyssinie aussi.

coupes θ

La corne à boire des G. n'étant pas tronquée comme celle des Abyssins ils font pour la recevoir une planche à plusieurs trous absolument comme nous le fesons pour les verres à boire à bord des batimens.

L'esclave de M. Degoutin se nomme Sore. Son père est mikel habbi emigré Gafat. Son village est dörre gouddo en talliha. Sa mère qui est borana se nomme takka gababi. Elle se regarde comme borana car elle refuse de manger la graine de lin et la chair du örre.

Celui qui tue un autre doit mourir. s'il blesse un homme à la tête leger.t il paie sept vaches. Avant qu'il ne guérisse l'assaillant doit donner un madïga ou houbo de miel et une vache grasse. quand la guerison est effectuée on appelle deux salgan qui arbitrait [