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40 Ce matin, levé à 8 heures, je vais, en attendant M. Eude, faire un tour à l'église. L'autel du côté droit est orné des statues de Ste Barbe avec sa tour dans une main gauche, et celle de St Eloi en évêque, ayant à ses pieds une enclume et un marteau. - Sculptures remarquables sur la chaire à prêcher. - Au sortir de l'église, sous la pluie qui tombe, fine, régulière, continue, d'un ciel bas et tout encrassé, ennuageant la ville d'une espèce d'ouate mouillée, je m'en vais sur la route de Granville qui, comme toutes celles de Villedieu, gagne les hauteurs. Il y a là, à droite, derrière les grilles, des maisons bourgeoises, très cossues et très closes, au milieu de beaux jardins qui dévalent en pente vers la vallée de la Sienne. Les républicains de Villedieu reprochent aux rentiers - millionnaires, parait-il - qui habitent ces " résidences " de ne faire aucun frais et de continuer à thésauriser. M. Tétrel, le maire, est le seul qui ait un coupé. Je monte un peu le long de la route qui a toujours dans son axe la tour de l'église. Puis je redescend et par la venelle de la Pillière, je descend entre les murs de jardins, jusqu'au pont qui franchit la Sienne, devant l'Hopital. Là, un [illisible] à droite, longé par la rivière, et qui, à cause de ce voisinage a été baptisé les Quais.