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34 n'avait pas le moyen de les payer tous. - Je donnerai 1500 F pour le vitrail du chœur, dit-il. Peut-être cela incitera t-il d'autres âmes à fournir les autres. Il les y inviterai par une lettre dans la Semaine religieuse. Mais la Semaine religieuse n'avait qu'une clientèle restreinte de lecteur. Sœur Marie-Françoise demanda à l'évêque l'autorisation de la faire reproduire dans l'Indépendance bretonne. L'ayant obtenue, elle alla elle-même aux bureaux du journal. Le rédacteur en chef l’accueillit à merveille. - Oui, oui, sœur Marie-Françoise. On fera ce que vs désirez, car, moi aussi, j'aime beaucoup St Brieuc. Le même jour elle disait à Saint-Brieuc lui même : - Allons, bon saint, vous devez connaître vos fidèles et savoir quels sont ceux qui peuvent vous venir en aide. Moi, j'ai fait ce que je pouvais : à vous de faire le reste. Moins d'un mois après, tous les donateurs des vitraux étaient trouvés. Il manquait encore au sanctuaire une statue du saint qui fût le vœu et le goût de sœur Marie-Françoise. Sou à sou, grâce aux dons des visiteurs,