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Notes sur les Races [ethvcôr ?].
chrétiens du Caire 78
Les Chrétiens de Syrie, dits [Levantens ?] au Caire sont gen.t de belle taille, la main grande, le visage replet, le nez aquilin les yeux grands noirs et en poche. ils ont les sourcils bien pleins et la moustache belle. ils rasent leur barbe. Le portrait n° 2 rend bien le type des femmes. Dans le N°. 3 les yeux ont été agrandis pour se rapprocher du type. La tête de ces chrétiens (dont j'ai vu plusieurs lorsqu'ils otent leur turban dans l'Eglise) est legèr.t comprimée latéralement, ruse et [decretivité ?] étant très developpés. la théosophie est pleine sans être saillante mais la persever. est très developpée ainsi que les bosses du derrière de la tête.
les Sahou et les Bichary lorsqu'ils entendent parler et veulent indiquer qu'ils ont l'esprit attentif, font un petit bruit dans le fond de la gorge. comme les Galla les Sahou disent petit sabbat et grand sabbat pour samedi et dimanche.
Les Saho qui habitent afta et zoulla ont le teint comme à l'ordinaire, très diversifié, mais à ce qu'il me parait plus clair que leurs compatriotes du haut samhar. mais ce qui est le plus frappant chez eux c'est une foule de figures qui sauf le teint et les cheveux sont completement Europens. cela serait-il une conséquence de l'ancienne population Greco-Egyptienne qui a dû habiter Adulis.
Somal δ
Les Somal sont presque tous de grande taille, sveltes, très agiles à la course, la tête les pieds et les mains petits, les lèvres moins grosses que les ouda'el. Ils sont coleres vindicatifs et querelleurs. la sodomie ne leur est pas inconnue. Ils sont très fiers de leur généalogie et comptent parfois jusqu'à 17 et 20 genérations. Comme Musulmans ils ne sont pas fanatiques et sauf Eysa & Gadaboursi ils n'ont pas de forme de serment qui les lie car jurer par son père et mettre en même tems la main dans un trou en terre avec celle de l'autre contractant ne leur suffit pas pour éviter le parjure. Ardens au commerce ils sont très aptes à tenter des spéculations nouvelles à ouvrir des routes non frayées. Leurs chiens (ceux que j'ai vus) sont misérables, leurs chevaux laids mais très durs à la fatigue et capables dit-on, d'aller en un jour de Barberah jusque chez les Eyssa. Leurs chameaux sont plus beaux que ceux de Mousfawwa' mais ils n'ont pas de dromadaires animal qui ne parait pas s'étendre au Sud de cette dernière ville. Les Somal parlent d'un voyage de Barberah à Rahauwin au delà du Djeb, (40 journées de chameau) comme d'une chose très ordinaire. Les Eysa et les Galla leur ferment la porte de l'Abyssinie.