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Ce voyage sans interruption de Tam à Aber. m'a fatigué plus que tout autre chose je ne suis pas arrivé à récupérer ni mon sommeil ni ma fatigue nerveuse. Un point important alors qu'après chaque mission je reviens avec une bonne réserve d'énergie physique et sexuelle. Cette fois le retour m"a épuisé, j'étais vraiment à plat.

Pour comble de malheur il m'a fallu repartir en France le 25 juin pour satisfaire des besoins familiaux (mariage de Jacques)

je n'ai donc pas eu de détente.

Après l'arrivée en France mon régime a été aussi soutenu j'ai parcouru 10.000 km en voiture allant deux fois à Marseille et traversant la France de Béthune à Marseille et de Nantes à Sisteron.

il se peut très bien que le résultat de toutes ces fatigues se traduisent par le déplacement de vertèbres qui m'afflige en ce moment. (21 oct. 63)