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                                           le 14 au soir

nous promener sur la montagne des génies en partant après 5 heures sans rien demander à quiconque.

      Nous avions déjà abordé la moitié de 

la pente environ quand nous voyons 3 musulmans du centre venir dans la direction que nous avions prise. De loin ils paraissaient des enfants. Nous nous arrêtons pour les voir venir de temps en temps. Au bout du sommet il ne se fit aucun doute dans notre esprit ces émissaires venaient droit sur nous et même grimpaient avec vigueur dans notre direction. Sur ma demande nous nous arrêtâmes Delage et moi et nous attendîmes assis calmement.

                                             (un ibergan et un Ait Lohem)

C’était deux Touareg à l’allure famélique aux yeux vindicatifs et plutôt agressifs qui nous rejoignirent suivis d’Elkhassen, ancien gouverneur du C.A.S servant encore à quelques mêmes travaux.

    Après un labès plutôt discret le premier 

me demande si j’avais une autorisation de sortie des « arabes », que dans le cas contraire je n’avais pas à bouger que mon rayon d’action était le « bureau » (le bordj) et rien d’autre, que les promenades étaient finies. Ce à qui je répondis que j’aurais été ravi d’être informé de ces nouvelles règles pour m’y confor -mer sans réticence ; je demande à qui fallait-il que je demande cela : aux arabes – à qui ? à ceux qui commandent.

     Ils ajoutèrent qu’ils faisant leur travail