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pour lui demander l’autorisation de photographier l’évènement ; il n`y voit pas d’inconvénient. Je renseigne Bouaâmama pour n’avoir aucune surprime à ce sujet.

La troupe arrive au pas cadencé 2 pelotons de 20 personnes environs chacun bien encadré

Les hommes sont alignés en carré avec la foule, le mat au centre, au présenter arme le chef s’avance et notre Delage passe tout simplement la troupe en revue Par deux fois allant et venant d’un air important, de sa marche balancée de sémite. J’en profite pour mitrailler quelques photos de ce moment mémorable, qui aurait valu la peine d’être filmé. Puis commence la cérémonie des couleurs On va hisser le drapeau algérien sur le mat. Mais le mat est dévié le film d'acier qui serre de cable se coince dans la roulette au bout du mat en T. Même chaine de 3 personnes les uns sur les autres se hisse jusqu'en haut avec des bâtons comme rallonge. On passe un quart d'heure à [illisible] mais en vain ; le chef demande est ce que le drapeau soit tout simplement hissé à la moitié du mât. On hisse le drapeau. C’est le salut au couleur Surprise, le chef salut à la française impeccablement, les habitant veulent imiter les saluts qu’ils ont vu faire à Tam. La main devant le front.

Le drapeau est contemplé dans une extase commune accompagné de bénédictions proclamées à voix haute comme une prière. Après le drapeau des coups de feu ne cessent de claquer, coups de mousqueton, coups de fusil qu'on charge par la gueule, youyou interminable « yahyia el dzairya ».