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elle n'était remplie que de limon d'alluvion. La fosse (N°12) était entièrement comblée par des matériaux de la construction. Les N°8, 9, 10 et 11 avaient pour couvertures, des pierres sculptées d'une provenance antérieure et la sculpture se trouvait en vue. Pour compléter cette description parlons de l'escalier. Il se composait, je crois, de deux parties fort distinctes : l'une partait du sol extérieur et venait aboutir à la colonnette tronquée (O) et au pilastre incomplet (O'), et tous deux devaient être jadis surmontés d'un linteau ; l'autre commençait à ces trois pièces d'architecture et aboutissait aux chambranles des jambages de la porte (M), auxquels elles se trouvaient reliées par les murs latéraux encore existants, et qui eux-mêmes devaient supporter une toiture. Les petits murs de la partie à ciel ouvert étaient garnis de banquettes en pierre et en maçonneries (R) reliées entre elles par des marches ; ceux de la partie couverte étaient aussi distancées par des marches. Parmi ces marches trois offrent un réel intérêt , ce sont celles inscrites sous les lettres (N, P, Q) ; nous en reparlerons. Au bas de l'escalier se trouve la porte composée : 1° d'un seuil avec inscription en creux sur lequel repose un des jambages, et en oeuvre (?) duquel se trouve l'autre ; 2° de deux jambages autrefois monolithes (M) maintenant cassés vers la moitié de leur hauteur, mais dont nous avons retrouvé les morceaux parmi les remblais ; le jambage de droite est couvert d'une superbe inscription, et l'on voit sur celui de gauche, qui recevait les gonds, une croix et deux besants en creux ; 3° d'un linteau également avec inscription et monogrammes du Christ ; nous n'en avons que le centre, c.a.d. les trois cinquièmes de sa longueur, et se trouvait aussi dans les remblais de l'édifice.