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- Hip ! Hip ! Hooreh ! puis aussitôt : -Thank you ! Thank you ! comme si c'était à eux que nous avons fait plaisir en leur demandant ce spécimen de leur savoir-faire. Cela leur a rappelé la patrie nubienne d'où ils viennent chaque année faire le travail Egyptien, comme les Lucquois en Corse.
Dans l'après-midi, vers 2 heures nous avons eu fort à faire pour traverser toute une flottille de bâteaux qui s'étaient à demi échoués dans le sable, et ce furent de part et d'autre mille manœuvres à la gaffe pour tâcher faire ou de s'ouvrir un passage, et l'on devine de combien de cris cela s'accompagnait d'une barque à l'autre.
Mercredi 4 mars. Notre troisième jour. Même splendeur de ciel. Nous traversons les pays de la canne à sucre. Déjà, à Maghagha, les cheminées d'usine faisaient concurrence aux minarets. maintenant, on en voir sur les deux rives. Le long de la berge, des rangées de maïs sec, qui sont pour protéger contre le vent les melons. melons d'eau ou melons ordinaires. qui sont une des richesses de la culture egyptienne, et que l'on plante dans la boue noire, au bord immédiat du fleuve où les melons poussent à la lettre dans le sable. Des bateaux passent. Au hautbanc de la gde vergue de l'un d'eux, de petits pavillons flottent au vent.
Tout bon musulman doit faire sa prière cinq fois par jour, soit à la mosquée, soit là où il se trouve, nous dit Saleh, qui se tient presque constamment en bas et ne monte