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35 où il épousa le 28 mai 1801 Melle Marie Blaize. [Ici?], cinq années de terre. Mais en 1806, il faut qu'il reprenne la mer : c'est un besoin irrésistible. Il fait construire un navire sur ses plans, le Revenant, nom significatif, part de St Malo le 2 mars 1807. Son retour dans la mer de l'Inde produit la plus vive sensation ds la Colonie. Le gouverneur et la population le [illisible] avec enthousiasme. La colonie manquait de vivres : les croisières anglaises [interceptaient?] tous les arrivages. Pour tout le monde, Surcouf ramenerait l'abondance. Les anglais eurent la même conviction, car les chambres d'assurances des [Présidences?] de l'Inde doublèrent la prime qu'elles prenaient avant son arrivée. Il va croiser dans les parages du Bengale, capture 11 navire chargés de riz. Le Revenant est [substitué?] par le gouvernement colonial à la frégate la Sémillante qu'on ne peut plus radouber, les [illisible] chargent cette frégate de denrées [illisible] sous le nom Le Charles et en donnent le commandement à Surcouf qui la [illisible] à travers les flottes anglaises à St Malo, 4 février 1809.

Surcouf, à partir de cette date, consacre toute son ardeur à des armements en course contre les anglais qu'il détestait. (Auguste, Dorade, Biscayenne, L'Espadon, le Renard il avait toute une flottille dont les [illisible] s'inspiraient des [illisible] de leur armateur. — Surcouf était colonel de la garde