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D'après ce qui a été dit et des indices que nous avons relevés dans les parties les plus anciennes du monument, Walther aurait travaillé sur les plans de Fridolin, et tout en embellissant son œuvre, on aurait conservé les dimensions générales avec un soin religieux. Il n'avait pour cela qu'à suivre les indications des ruines éparses encore debout sur le sol. Quand les barbares ou les hérétiques dévastaient un monument sacré, ils ne le démolissaient pas pierre par pierre. Leur but principal était le pillage, et même quand l'amour du gain il se joignait une idée de haine religieuse, ils s’acharnaient principalement à la ruine du sanctuaire, et au pillage des vases et des ornements sacrés. Aussi là où la dévastation avait passé, il restait encore ça et là, au dessus du sol des fragments considérables de ruines, qui conservaient la forme générale du monument, et qui fournissaient aux reconstructions des matériaux et surtout des indications précieuses sur la forme du monument dont ils avaient à opérer la restauration. Quel a dû être l'état de l'église de St Hilaire quand des [...] d'Angleterre ou de Bourgogne en confièrent la réédification à l'architecte saxon Walter Coorland. La principale partie de son œuvre est la création de l'abside, qui n'a pas dû