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151 Plupart semblent vides et sont fermées. Des jeunes jouent au basket ball dans la poussière âcre, sur la place, tandis que quelques maigres pataugent dans la boue qui entour une fontaine moderne. Une "planta de luz" (on molino nixtamal ?) scande de l'échappement de son moteur à pétrole la monotonie de ce pueblo plus négligé qui misérable. Cardenas l'avait doté, dit-on, d'une platation d'oragers ; mais celle-ci s'est desséchée. Des indiens avaient reçu aussi un taureau de race, qui fut placé dans l'atrio de l'églis principalement nourri à tour de rôle par les habitants, mais il fut vendu voici longtemps... Un pasteur protestant, fait, parait-il, des prosélytes. Le curé n'y est pas à demeure et vient de temps en temps pour des fêtes dans les chapelles. Qui s'occupera enfin sérieusement de ces pueblos oubliés ? La grand'route qui passe sur un côté du village ne semble pas avoir amélioré beaucoup son sort. Et pourtant ces vahes maigres (dont qqs holandasas"), ces mulets et ces ânes n'étaient doute pas là autrefois.

5 mai. Mexquipayne. Au delà de Texcoco, avec sa poussière ses adobes blanchâtres et son église intéressante dans un atrio. Cimetière aux tombes négligées (sur lesquelles les gens s'asseyent pour déjeuner). Mais la plaine sèche est cultivée et il y a des maisons qui s'ornent d'antenne de télévision ! La fête commémorant la bataille de Puebla. La place avec ses tribunes de bois. Arrivent successivement : les troupes mexicaines se composant : des indes de la sierra de Puebla, barbouillés de noir avec chapeau de paille, huacales sur le dos et machettes à la main, avec une femme à leur tête. qqs uns d'entre-eux sont saisi par les autres et on leur coupe les cheveux. Des petits canons de bois sont traînés par des ficelles, des "chinacos", mexicains