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150 bis de femmes qui portent des cierges et chantent des cantiques avec leurs voix aigrelettes. Beaucoup d'hommes ont le costume blanc des "terres chaudes". Deux vierges circulent par d'autres rues, un peu moins escortées. Des haltes ont lieu sous des sortes de tentes, décorées notamment d'un Saint Esprit sous formes de colombes vivantes. De curieux "cuescomates" ou greniers ronds couverts de chaume, d'une type particulier, se trouvent dans les "corrales", le long des rues aux murs d'adobes décolorés par le soleil. Bain à Atotonilco : deux sources "vauclusiennes" à environ 35 °, vers un village d'aspect très pauvre et sec, malgré son ruisseau tiède.
Temoac, entouré de huertas tropicales, avec sa jolie église (début XIXe) aux curieuses céramiques de Puebla, dominant la plaine du Morelos.
Zacualpan, gros bourg entouré de heurtas, avec sa grande église du XVIe modifiée plus tard et sa chapelle XVIIIe dominant le ravin. Son vase atrio surélevé est parcouru à la nuit tombante par la procession du "Sto Entierro".Cuantla. Tlalmanalco. Au retour on croise Ayatla une autre procession du même genre, avec celle-ci, des soldats romains. (22h 1/2). Le matin et midi : la campagne chaude pierreuse presque blanche et décolorée sous le soleil vertical, ardent, qui donnent un aspect minéral au cactus, aux candélabres et aux mezquites. La place de Tapalzingo couverte de poussière blanche, écrasée de chaleur, avec des groupes d'hommes assis sous un arbre trapu qui étale son ombre claire.
Axochiupan, avec ses deux places face aux deux églises, blanches de poussière. Le marché, avec ses melons, ses sandeas, totopos et tacos dans la rue qui relie les deux places.
Alatardecer. Les roses de la fin d'après-midi redonnent de la couleur et de la vie. Les huertas et bananiers de Temoac paraissent plus verts. Les azulejos de l'église sont plus bleus. la campagne