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les types paysans de l'Europe occidentale, du reste très propre sur lui. Arrivée vers 6 h à Oaxaca. Je remarque partout l'importance du "Sombrero" : les chauffeurs locaux ne quittent presque jamais leurs chapeaux (généralement de feutre) même de nuit. Lorenzo Gamio nous accompagne à la plage après dîner avec son couvre-chef, qu'il ne quitte même pas pour danser !!

27 septembre Oaxaca (Rollo 0) Départ matinal pour le couvent dominicain de Cuilapan par une campagne assez bien cultivée et même un chemin demi-creux, avec de gros arbres, des vaches et de petits ânes, me rappelle absolument l'Europe. La campagne se [dénude ?] et [pas ?] le chemin de chars ou débouche dans une sorte de plaine ondulée, entourée de montagnes, où apparaît au loin, isolée la masse énorme du couvent vers le haut d'une ondulation de terre rousse : on se croirait absolument dans un des plus beaux coins de Castille. La façade, flanquée de deux tours légères comme dans les couvents du Yucatan (?) ; le toit manque de ce qui dut (ou devait) être une église (?). Perpendiculairement une église très haute de voûte, avec coupole, mais inachevée : départ puissant de nervures gothiques coupées net ; coupure par un mur récent aux 2/3 de la longueur. Retables intéressants avec peintures de valeur XVIIe siècle, comme en général dans toute cette région. Au delà le cloître renaissance, avec voûtes gothiques, rappelle celui de Sta Domingo d'Oaxaca. Les dépendances (réfectoire...etc.) façade opposée massive avec peu d'ouvertures, sur une sorte de terre-plein, avec une aile du même genre. Grand mur extérieur à contreforts donne de loin l'aspect puissant d'une forteresse. A qq. distance de petites maisons ds les arbres, sur les pentes de l'ondulation. A l'opposé des tierras de labor, roux foncé, bien cultivées, descendant vers des "Arboledas". Non loin, sur une colline, isolées, les ruines d'adobes d'une sorte de Gde chapelle. Loin vers des montagnes assez hautes des hameaux