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Il y avait un souffleur qui se tenait derrière |
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Version actuelle datée du 1 novembre 2017 à 09:38
les gens qui avaient les moyens de se payer ces places privilégiées. Chaque place sur la scène est de 25 centimes, 1 réal. Il n'y avait que trop de monde à ambitionner ces places. L'entrée pour le public était de 2 sous.
A la porte ou à la barrière qui donnait accès dans la cour, se tenaient des personnes pour percevoir l'argent. On payait en entrant. Sur tout le pourtour, des gens étaient placés en sentinelles pour empêcher les intrus. Parfois cela entraînait des querelles. Geffroy, jouant à Brélidy et faisant le rôle du roi Arthur, étant en scène, aperçoit tout à coup un paysan qui franchissait indûment le fossé d'enceinte. Aussitôt il saute dans la cour, en pleine représentation et va exiger ses deux sous de celui qui entrait, lequel ne se le fit pas dire deux fois, car la poigne de Geffroy qui le tenait au collet était solide.
Le parterre, dans la cour, était contraint de se tenir debout. Cependant, dit Geffroy, personne ne se fatiguait. Quand on disait "c'est fini", le public murmurait " a c'hê drouk ennhan ?".
Il y avait un souffleur qui se tenait derrière la toile du fond et se plaçait autant que possible derrière l'acteur qui jouait. Le souffleur faisait aussi l'office de régisseur et appelait chacun, lorsque son tout arrivait. Il y avait du reste beaucoup d'ordre et de soumission dans