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L. 23-1-1956

Je compte voir ce matin les rives du Bao Bolong pour y chercher des mégalithes. Le village de Baou semble tout indiqué puisque c'est lui qui donne son nom à la vallée. C'est un village ouolof, fondé il y a 120 ans environ chef: Seydou [Diop? diof?]. Signifie Baou = la porte, le début (du bolon). Les Portugais seraient remontés jusque là et les pirogues pouvaient y aller. Aujourd'hui, il n'y a nul [Kafie?], même de pirogues, sur ces eaux claires et saumâtres. Pas de mégalithes . Je vais ensuite à Ndiba où l'on me donne des guides pour aller aux mégalithes. Il s'agit de plusieurs pierres isolées, taillées, répandues sur 1 km environ , loin les unes des autres. mais pas les 2 tombelles citées par Jouenne. Je pousse jusqu'à la frontière (Keur Ayib) où je me renseigne près du douanier sur la [main?] de Peti signalée par Jouenne et Bessac. Ils ne savent où elle est. Retour à Nioro où M. Lemaire m'indique que le chef [sossé?] le plus compétent du pays est [Tourba?], chef de canton d'[Iliassa?] (Gambie) qu'il faudrait contacter. Niaro du Rip. Ph. Pierres incisées et mégalithes C.49-158 à 160 (pour LE MIRE)