Différences entre versions de « 4:48:4119 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
m (A protégé « .NDI.NDg2NQ » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)))
 
(Aucune différence)

Version actuelle datée du 18 mai 2017 à 15:30

159

sont des poteaux téléphoniques. Le cube de pierres maçonnées sans toit est un gabion pour douaniers. - Nous sommes revenus à travers la dune immense qui est un pâtis communal, ns empêtrant les pieds dans le sable, ou foulant les herbes fines et aromatiques qui feutrent le sol : une carrière de pierres blanches ds la solitude, semblable elle-même à une sépulture qui attendrait. Arrivés au village de Kergrois, vieilles maisons, toujours avec la fenêtre supérieure à fronton triangulaire ou, plus souvent, arrondi, les plus récentes comme les plus anciennes ; et toujours aussi l'escalier de pierre extérieur. Il y a là une "cave" druidique, nous dit une femme, mais ns ne la découvrons pas. Ces vieilles maisons de Kergrois, avec leurs dates : 1773, 1801, ont vu pour la plupart, passer les soldats de Cadoudal et les émigrés de Tinténiac. - Vieux marin retraité qui, derrière un mur de pierres, lisait son journal en gardant sa vache.

Au moment où ns partons, Le Scour me raconte un trait du général Hoche, relatif au fils d'une vieille de Kermabo. Hoche venait d'être repoussé par les chouans devant Auray et tentait de gagner Carnac, mais ne connaissait par la route. Or, qques jours auparavant, un de ses soldats, un Morbihannais, précisément de la région de Carnac s'étant grisé, avait insulté gravement un officier : il avait été condamné à mort et attendait en prison le jour fixé pour l'exécution de la sentence. Comme Hoche s'était engagé ds la route et s'y était égaré, on lui désigna comme guide une femme qui passait pour connaître le pays jusqu'en ses moindres détours et pouvoir conduire le général à bon port, à l'insu des chouans qui tenaient la contrée. Il fit venir cette femme. "Je veux bien, dit-elle, mais à la