Différences entre versions de « 4:48:4016 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Ligne 18 : Ligne 18 :
 
avec sa niche vide, très grande, que le lierre tapisse
 
avec sa niche vide, très grande, que le lierre tapisse
 
et dont l'édicule de fond n'est plus qu'un bouquet
 
et dont l'édicule de fond n'est plus qu'un bouquet
de lierre - L'eau endormie immobile dans un
+
de lierre - L'eau endormie immobile sous un
 
suaire vert de lentilles d'eau. Un cercle de vieux
 
suaire vert de lentilles d'eau. Un cercle de vieux
 
chênes l'ombragent en contre-haut. Tout au tour
 
chênes l'ombragent en contre-haut. Tout au tour
Ligne 28 : Ligne 28 :
 
Vénus, passe dans un tuyau intérieur, débouchant
 
Vénus, passe dans un tuyau intérieur, débouchant
 
par une gargouille à forme de sanglier - Les
 
par une gargouille à forme de sanglier - Les
inscriptions mises par M. de Lannion sont autours
+
inscriptions mises par M. de Lannion sont autour
 
du socle carré qui supporte la statue - Chants
 
du socle carré qui supporte la statue - Chants
 
d'oiseaux, silence, parfums, [illisible]. - Et devant
 
d'oiseaux, silence, parfums, [illisible]. - Et devant
Ligne 35 : Ligne 35 :
 
à peine voilé, lumineux et doux, les vers de Lucrèce
 
à peine voilé, lumineux et doux, les vers de Lucrèce
 
me viennent aux lèvres :
 
me viennent aux lèvres :
O Venus, hominum divumque voluptas ! ..
+
O Venus, hominum divumque voluptas !..

Version du 7 février 2017 à 17:26

57 complète. L'édicule est une sorte de portique à 2 colonnes sculptées, en avant ; voûte dessous, avec banc contre la paroi du fond pour s'asseoir. Au dessus de ce portique, sur un socle d'environ 2 mètres de haut s'érige la Vénus, sur un piédestal surmontant le socle, et il est certain que la statue fait penser aux sculptures égyptiennes. Nous contournons le courtil, en montant, pour la voir de dos : elle se détache sur le ciel, ses fesses enserrant une sorte de gaîne carrée à laquelle elle s'appuie et sur laquelle elle semble assise debout, si je puis dire : derrière, une sorte de marécage en creux où passe l'eau d'une fontaine située un peu plus haut, sur un autre palier, où il y a un étang à rouir le lin. Elle a dû être très belle, cette fontaine au large bassin, mais à demi ruinée aujourd'hui avec sa niche vide, très grande, que le lierre tapisse et dont l'édicule de fond n'est plus qu'un bouquet de lierre - L'eau endormie immobile sous un suaire vert de lentilles d'eau. Un cercle de vieux chênes l'ombragent en contre-haut. Tout au tour là-derrière buissons de chêne, d'aubépine et de saule. Ds la lande semi-pré, des bouquets de genêts en fleur et des petits pommiers, vieux, déjà, également fleuris - C'est l'eau de cette fontaine qui, par-dessous la Vénus, passe dans un tuyau intérieur, débouchant par une gargouille à forme de sanglier - Les inscriptions mises par M. de Lannion sont autour du socle carré qui supporte la statue - Chants d'oiseaux, silence, parfums, [illisible]. - Et devant ce sanctuaire païen en pleine nature, où s'érige cette Vénus Victrix, debout dans le joli ciel à peine voilé, lumineux et doux, les vers de Lucrèce me viennent aux lèvres : O Venus, hominum divumque voluptas !..