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(Page créée avec « les figures japonaises, les traits aiguisés et fins, le profil très net, aux lignes fortement accusées. Elle a dit à son mari de nous chanter le chœur des maçons... ») |
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Version du 3 janvier 2017 à 10:08
les figures japonaises, les traits aiguisés et fins, le profil très net, aux lignes fortement accusées.
Elle a dit à son mari de nous chanter le chœur des maçons dans Ste Triphine. Et il chante en faisant les gestes des maçons construisant le [palais?] qui leur a été commandé par [Kervonna?], des gestes appuiés, automatiques, toujours les mêmes. C'est, en somme, une mimique figée, et, en quelque sorte, [hiératique ?]. Il a la voix rauque, dure, d'un timbre qui doit porter loin, comme il faut pour ces représentations en plein air.
Et maintenant, je recommence à prendre des notes. Geffroy vient de s'attabler en face de moi à la petite table d'auberge. - Pendant les répétitions, ai-je dit, on buvait quelquefois et les aubergistes aussi régalaient. C'était le dimanche, après vêpres, qu'on se réunissait à l'auberge pour les répétitions. Des gens venaient assister aux répétitions, la chambre était pleine, mais on exigeait un sou par tête des assistants. Cet argent était versé à la masse dont le directeur de la troupe avait la responsabilité et plus tard, après les représentations publiques, cet argent était distribué avec le reste. C'était pendant l'hiver surtout que se faisaient les répétitions, et elles duraient le plus souvent jusque vers 6, 7 heures du soir. Et après, on faisait un peu de bombance naturellement. C'étaient de grandes occasions de buveries et on s'en allait chez soi, fort excité, déclamant les tirades que l'on avait dans son rôle,