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− | Dès l'aube, je me précipite vers la mare, d'où s'envolent des canards, et me rends sur les ruines pour les examiner. Il s'agit de ruines relativement récentes, dépassant nettement le sol, en meilleur état que celles d'Azelik, sans qu'on puisse toutefois leur donner un âge (XVIe-XVIIe ?). Pas un seul fragment de cuivre. Voir sur ces ruines Lt Roy in NA N°29, 1-1946, p.5-7. |
+ | Dès l'aube, je me précipite vers la mare, d'où s'envolent des canards, et me rends sur les ruines pour les examiner. Il s'agit de ruines relativement récentes, dépassant nettement le sol, en meilleur état que celles d'Azelik, sans qu'on puisse toutefois leur donner un âge (XVIe-XVIIe ?). Pas un seul fragment de cuivre. Voir sur ces ruines Lt Roy in NA N°29, 1-1946, p. 5-7. |
Par contre, je trouve de nombreux éclats d'une industrie préhistorique (paléo. sup? méso) en schiste jasperoïde chocolat, sur les pentes entre le bord de la colline et le niveau bas des mares. (N-61-54) |
Par contre, je trouve de nombreux éclats d'une industrie préhistorique (paléo. sup? méso) en schiste jasperoïde chocolat, sur les pentes entre le bord de la colline et le niveau bas des mares. (N-61-54) |
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Doc. Sc. M.B.T.T. p. 166 |
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Version actuelle datée du 26 décembre 2016 à 14:43
M. 1-XII-59.
Dès l'aube, je me précipite vers la mare, d'où s'envolent des canards, et me rends sur les ruines pour les examiner. Il s'agit de ruines relativement récentes, dépassant nettement le sol, en meilleur état que celles d'Azelik, sans qu'on puisse toutefois leur donner un âge (XVIe-XVIIe ?). Pas un seul fragment de cuivre. Voir sur ces ruines Lt Roy in NA N°29, 1-1946, p. 5-7. Par contre, je trouve de nombreux éclats d'une industrie préhistorique (paléo. sup? méso) en schiste jasperoïde chocolat, sur les pentes entre le bord de la colline et le niveau bas des mares. (N-61-54) Doc. Sc. M.B.T.T. p. 166 Poursuivant vers les sources orientales (voir plan Roy), je trouve un Européen, M. [Ange?], du Bureau minier, en train de procéder à des sondages pour retrouver du cuivre. Il me signale, à 7 km S. d'ici, sur une crête, une industrie en opale (néo. sans doute). Nous arrivons à Agadès vers 10h30. Je paie à Bouesnard l'essence pour les 2 camions 300 l x 52,40 CFA. = 17.720 f. Soir : méchoui à l'Hôtel de l'Aïr. On y trouve une bonne partie des membres de l'expédition, descendus de Tazolé. 180 km. env. 360 d'Agadès à Agadès (1694 de Djanet)