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Version du 16 novembre 2020 à 09:52

298 Les Falacha 295

prière α

et s'applique àu dialecte falacha parlé à Gwandar. Selon une tradition il y avait 500 kayla dans l'armée de l'atse et comme les rebelles surent que les Falacha ne se battaient pas le Samedi ils vinrent attaquer ce jour là. l'Atse ayant prié en vrain les gens de kayla de se battre leur demanda leurs prières et ceux-ci se mirent à crier za hallaw leur prière d'habitude comme les chrétiens disent ögnio. Le combat jusqu'alors douteux tourna contre les rebelles. Cette prière za hallaw est l'annonciation du plus beau nom de la Divinité : celui qui est.

Gorgorias β

Gorgorios prophète des Falacha naquit selon eux à Jérusalem, et refusa d'abord de se marier mais ses parens insistèrent. Il s'enveloppa d'une double toge et se coucha près de sa femme. peu après le feu du ciel tomba entr'eux ce qui les sépara. Gorgorios alla au braha et sur sa prière Dieu changea son visage de sorte qu'il pût revenir servir ses parens sans être connu mais sa fiancée restée avec eux le reconnut et il lui annonça que lorsqu'un feu qu'il avait allumé s'éteindrait, il mourrait. Elle allait lui porter à manger dans sa caverne jusqu'à ce que le feu venant à expirer elle s'y rendit et le trouva mort ayant écrit : je suis Gorgorios. Les Chrétiens d'Abyssinie ne connaissent pas de Gorgorios prophète et ne connaissent pas le livre qu'en ont les Falacha bien qu'ils aient un [raäy ?] (vision) gorgorios. Du reste la legende Falacha ressemble à celle de Gabra Kristos parmi les Chrétiens.

chefs du Sömen γ

Dawit me donna ainsi les noms des chefs du Sömen : yelos k'arlos 3 tasfou 4 eraklis 5 ras gabre 6 d. haylow 7 d. oubie. C'est peut-être à l'avènement de yelos que Gedou a disparu.

prières δ

La 1ère prière Falacha est un garde. on le lit avant de se mettre en voyage p. ex. la lecture finie on crache dans sa main et on oint sa tête de cette salive sanctifiée par la prononciation des noms de Dieu. Cette prière contient les mots amlak amlaköt, mot-à-mot, Dieu des Dieux ce qui impliquerait une origine fort antique ; mais les falasa comme les Chrétiens traduisent ces mots par ya [qatot ?] geta : Le Seigneur des Princes, d'après la signification primitive du mot walaka : on se lève toujours et on ceint sa toge (tatak) pour prononcer les mots amlak amalköt.

mize ε

L'institution des mize ou madja chez les Falasa est analogue à celle des A'far, et fait présumer comme je l'ai dit avant que cette coutume si remarquable était commune à tous les Abyssins. Si une querelle s'elève entre deux madja c'est adarali Sawa (blatön geta) qui juge et l'on appelle de son jugement au bar madja. Dawit a onze madja dont q.q. uns sont morts. on ne peut pas appartenir en même tems à deux corporations de madja : ce qui est une incapacité A'far. de même père et fils ne seront pas madja ni même deux frères à moins qu'ils ne soient jumeaux. mais tous les madja ont droit de faire la paix de sorte que je ne sais qui représente le pontife. Les jeunes filles sont madja entr'elles et perdent cette qualité par le mariage. Les pères font entrer leurs enfans dans la corporation, et ceux-ci jurent de regarder leur madja y zan̄ga khalanga (comme mon frère) : y chan̄ga khalanga k'al awann̄ga est le serment des filles mais dans aucun cas le madja ne jure sur le [torit ?].