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Version du 12 novembre 2020 à 11:10
124 Les Somal
poison α
Le poison employé par les Somal pour leurs flèches est tiré des racines du ዋባ : waba par decoction et evaporation jusqu'à ce qu'il ait la consistance d'extrait. Il reste bon pendant deux ou trois ans pourvu qu'on le garde sec. l'homme dont le sang est venu en contact avec ce poison ne vit pas une heure ensuite s'il n'a eu la précaution de couper tout ce qui entoure la plaie. ses cheveux tombent en masse. Le grain de cet arbuste est noir d'abord et devient rouge quand il est mur. On en mange beaucoup mais seulement quand on n'a pas mangé de la viande. un homme et sa famille mangèrent une chèvre le soir, dormirent menèrent les chameaux au paturage et prirent beaucoup de ces grains bien murs. Ils burent ensuite de l'eau ramenèrent les chameaux, et moururent.
arc β
L'arc somali est très gros et à cornes : on le bande peu et les flèches courtes à têtes de fer barbées. si un homme armé d'un arc en rencontre un autre qui n'est pas son ennemi il le salue sans s'approcher. on tient l'arc horizontal pour le tir. le carquois ne contient pas plus de 20 flèches : on y attache une pierre à aiguiser les pointes des flèches.
esprits malfesans γ
Les Somal admettent deux espèces d'esprits malfesans : les ቡዳ : bouda communs aux Galla, Gourage et Abyssins, qui jettent le mauvais oeil et les [ሯርጓባ ?] : ourgoubba qui prennent la forme humaine s'introduisent dans les maisons et font mourir les habitans. C'est à peu près le ዛር : zar du Tögray.
δ
Le frère Somaly épouse la veuve de son frère.
vêtement ε
Les Somal sont gener. de grande taille et j'y ai vu plusieurs personnes qui me dépassaient de toute la tête. Ils portent pour tout vêtement une toile qui fait deux fois le tour du corps. Cette toile est de coton et ordin.t vient des fabriq. Indiennes du Cutch. Les femmes portent une toile aussi mais elles disposent le tout en jupons, au moyen d'une ceinture et ramènent le dessus diagon.t au dessus de l'épaule droite.
jeux de mots ζ
Les Arabes font un jeu de mots quand ils veulent injurier les Somal en les appellant gueux [arabe] (sou el mal).
querelle η
Le jour de Noel deux Somal eurent dispute pour une maison : des paroles on en vint aux coups. 40 personnes furent blessées dont deux mortellement : l'un d'entr eux eut une lance qui traversa latéralement son bas ventre. ses entrailles sortaient. il est mort hier 27 dec.re A ce propos Lombard a remarqué que les Somal placent un blessé dans le sable de manière à ce que celui-ci étanche sa blessure. c'est peut-être par horreur du sang. Il y avait 36 personnes blessées d'un seul coté : parmi eux 4 femmes blessées de coup d'os car dans tous les combats les femmes viennent jeter des pierres princip.t aux hommes. à Barberah il n'y a point de pierres sauf dans la maisons mais il y a beaucoup d'os de boucherie qui blanchissent dans les environs des immondices. Les blessures occasionnées par les femmes sont ordin.t plus nombreuses car elles ne craignent pas comme les hommes de verser le sang les pierres ne fesant que des contusions. Mais les os ont occasionné de vilaines blessures. Quand une femme a tué le sang ne tombe pas sur sa tribu mais sur celle de son mari.
θ
Les femmes ici vont en corps au dehors de la ville pour leurs besoins naturels probablement par habitude contractée dans l'intérieur car ici près de la mer il n'y a point de bêtes féroces capables de tuer une person. isolée.
traditions ι
D'après farah on ne sait d'où sont venus harti et ses descendans mais on sait que habarawal était fils de Madd et qu'il vint d'Arabie. Selon M. Arrali Les gens du Nord (Arabes sans doute) vinrent attaquer les Gallas qui remplissaient tous ces pays-ci, et ils les poursuivirent jusqu'au Nebi.
querelle κ
Le jour de Noel un homme de la tribu eyyal ahmed rencontra un forgeron de la tribu minime dite Rami et qui l'an dernier lui avait volé du beurre. Le Rami avait de la viande à la main et l'autre sans mot dire le perça d'un coup de lance. Un autre Rami alla quérir son arc et aurait tué le meurtrier si on ne lui avait saisi les bras. les Rami sont peu nombreux mais à cause de leur faiblesse ils ont pris les eyyal djedid pour abban. Ceux-ci prirent donc le parti du protégé et il s'ensuivit un combat où une quarantine de personnes furent blessés, la très-grande majorité (36 env.) du coté des eyyal ahmed. non contens de cela dès que le Rami mourut c.a.d. dès le 29 il y eut un grand conseil de gens assis en rond au dehors de la ville et on décida qu'on demanderait le meutrier. hier, 30 on refusa et les deux partis au nombre d'au moins 300 allèrent hors la ville du coté du Nord pour décider la querelle par la voie des armes. Puisque tous avaient une lance, un bouclier et le sabre poignard. un petit nombre était pourvu d'arcs avec le carquois suspendu à l'épaule gauche. En allant on s'appetait au combat en liant fortement la toile autour de ses reins et serrant la gaine du sabre. on fit un cercle, un homme qui roulait les grains de son chapelet s'avança au milieu quitta ses sandales et prononça une prière ou imprécation mi Arabe mi Somali. Puis on se sépara en deux divisions : les appal djedid s'assirent