Différences entre versions de « 13:144:13176 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « loix coutumières 241 est le conservateur du trésor de l'Eglise et des depots qu'on lui confies 13 trahfi »)
 
Ligne 3 : Ligne 3 :
   
 
est le conservateur du trésor de l'Eglise et des depots qu'on lui confies 13 trahfi
 
est le conservateur du trésor de l'Eglise et des depots qu'on lui confies 13 trahfi
  +
töözaz qui écrit et conserve les contrats d'achat et de vente intéressant l'Eglise. Ces
  +
trois derniers n'ont pas droit de juger. Dans les contestations entre gens d'eglise
  +
le juge ordinaire est l'agafari ou portier de l'alata bien qu'il n'ait pas droit de
  +
présence au chapitre et ses jugemens sont sans appels sauf devant le lik'a matan
  +
ou lik' protecteur de l'Eglise. Il n'existe pas de röösǎ dabr dans les églises rurares.
  +
  +
successions
  +
  +
Le partage après decès a lieu sans distinction de sexe dans le pays Amharña : frères et
  +
sœurs ont les mêmes droits. si une sœur a reçu une dot lors du vivant de son père et pour son
  +
mariage cette dot est regardée comme avancement d'hoirie et elle prend part au partage pour
  +
ce qui lui reste à compléter une part prenante aux biens appartenant à son père lors du decès
  +
de celui-ci. un enfant adultérin même élevé chez le mari de sa mère n'a aucun droit à moins
  +
que ce dernier ne l'institue coheritier expressement et par testament. Le père a le droit de
  +
desheriter même en tout et pour tout : il peut par conséquent avantager un enfant à son gré.

Version du 9 novembre 2020 à 15:45

loix coutumières 241

est le conservateur du trésor de l'Eglise et des depots qu'on lui confies 13 trahfi töözaz qui écrit et conserve les contrats d'achat et de vente intéressant l'Eglise. Ces trois derniers n'ont pas droit de juger. Dans les contestations entre gens d'eglise le juge ordinaire est l'agafari ou portier de l'alata bien qu'il n'ait pas droit de présence au chapitre et ses jugemens sont sans appels sauf devant le lik'a matan ou lik' protecteur de l'Eglise. Il n'existe pas de röösǎ dabr dans les églises rurares.

successions

Le partage après decès a lieu sans distinction de sexe dans le pays Amharña : frères et sœurs ont les mêmes droits. si une sœur a reçu une dot lors du vivant de son père et pour son mariage cette dot est regardée comme avancement d'hoirie et elle prend part au partage pour ce qui lui reste à compléter une part prenante aux biens appartenant à son père lors du decès de celui-ci. un enfant adultérin même élevé chez le mari de sa mère n'a aucun droit à moins que ce dernier ne l'institue coheritier expressement et par testament. Le père a le droit de desheriter même en tout et pour tout : il peut par conséquent avantager un enfant à son gré.