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Version du 28 septembre 2020 à 13:14

107 commerce de mousfawna Dögsa 22 juin

ivoire α

Y. Sayeukh estime qu'il vient annuelle.t 1500 dents d'elephant. les plus belles valent au plus 50 th. les moyennes de 15 à 20. Ceci ferait approximativement 2500 th. d'ivoire. ces dents sont en moins grand nombre mais bien plus belles que celles qui arrivent à sawakin, n'étant pas brisées. Celles que j'ai vu arriver à Mousfawwa' étaient réunies au nombre de deux ou trois par des peaux brutes cousues et séchées sur place ce qui forme un lien très fort. si la dent est grande la livre d'ivoire vaut 0.75 th. si elle est petite , c'est 378 de th. Y.S. prétend qu'on n'introduît pas d'ivoire par la contrebande.

esclaves β

une caravane que je vis arriver le 13 ou le 14 juin portait 33 têtes d'esclaves : (c'est par le nombre d'esclaves qu'on estime l'importance de la caravane) : il n'y en avait pas un beau. cette caravane vint par le Hamasen, route agréable en ce qu'il n'y a de péage qu'à Goura mais dangereuse à cause du pays desert qui s'étend de là jusqu'à Hharckicko. les Saho Toroa qui servent de guides se contentent d'une bagatelle, 1/4 our 1/8 de th. C'est là l'ancienne route de l'Abyssinie depuis la perte d'Adulis, mais on préfère l'autre par Dögsa ou Halay parce qu'elle est plus courte plus sûre et plus fréquentée.

eau γ

A Mousfawwa' 40 outres d'eau coutent un th. car dans le divan on me déclara que l'ile dépense journell.t 50 th. pour ses 2000 outres d'eau. ce qui fait 18250 th. par an. je provoquai cette déclaration en voulant leur prouver l'avantage qu'il y aurait à faire un aqueduc. Salt dit (vers la fin) qu'une outre vaut 5 gallons et que 20 outres d'eau se vendaient 1 th. ce qui était peut-être vrai de son tems.

157 Commerce de Barberah.

Barberah nolis δ

ici 10 à 15 frazle de cafe sont cousues ensemble dans une natte et leur notes jusqu'à mokha varie de 1/2 à 3/4 th. le frazle vaut environ 3 th. mais on paie toujours en etoffes blanches de coton qui valent ce prix là sur le marché ici mais doivent avoir couté bien moins.

esclaves ε

Toudjourrah exporte de 3 à 400 esclaves par an, mais toujours bien inférieurs à ceux de Barberah qui voit passer les plus beaux esclaves du monde. hadjimahmoud de Tunis acheta l'an dernier un esclave 50 th. et le revendit à l'hodajdah 125 th. Les Arabes connaissent mieux les esclaves que les Turcs et les Egyptiens et les achètent plus cher.

[arabe ?] saison. mercantile ζ

La 1ère caravane de Harar arrive ici vers le 100e jour de l'année nérouz. on abandonne la ville du 220e au 250e. Cette année-ci ce sera vers la dernière époque, car auj. 93e nérouz (30 novembre) on assure que la caravane ne pourra pas arriver avant 15 jours. Une année les marchands voulurent rester 6 à 7 jours de plus mais furent bien surpris quand tous les Somal décampèrent une même nuît. Ce qui s'oppose à ce que Barberah soit habité pendant l'été c'est que 1.° le port n'est pas tenable, la mer ouverte au N.O. étant toujours agitée et allant même assez avant dans les terres là. 2.° le Simouna du vent chaud qui est tellement malsain qu'une barque montée par 30 hommes et qui pour tenir le marché contracté par

Charmark avec un Français pour des mules vint ici pendant l'été, [perdd ?] 23 hommes. 3.° enfin l'état du vent qui soufflant de la partie de l'ouest ne [permet ?] pas à des barques arabes inhabiles à louvoyer d'arriver de l'Inde.

Saison d'ete η

Pendant cette saison il ne reste pas une ame ici : même les gardiens n'y viennent qu'un instant et tous les 15 à 20 jours. leur présence n'est du reste pas nécessaire car les seuls voleurs sont les matelots Arabes que le mauvais tems pousse parfois et qui auraient besoin de bois à bruler. on paie gener.t les gardiens 1.5 th et jusqu'à 2. chacun surveille une 20.e. de maisons et pille celles pour lesquelles on ne l'aurait pas payé. Il y a des maisons debout et entières depuis dix ans. Chaque année au départ on brule les epines qui entourent les maisons et empêchent que des voleurs n'y entrent la nuit.

abban θ

On ne peut ni changer d'abban ni en prendre un autre même lorsqu'il serait notoirement infidèle, mais ce cas là ne s'est jamais présenté. Dans ce contrat chaque partie s'oblige respectivement pour ses héritiers et le fils d'un marchand etranger est obligé de prendre l'abban de son père et à son défaut le fils de cet abban. le protegé est tenu de donner à l'abban deux pains de douprah par jour. S'il achète un esclave, il donne un th. à son abban et un au dalal (crieur ou courtier) qui en rend la moitié à l'abban. le vendeur donne aussi un th. à son abban et ces droits sont indépendans de la valeur de l'esclave. Pour chaque frazle de café acheté ou donné un souda (auj. 1/16 de th.) à son abban. mais quant à la myrrhe et à la gomme c'est le vendeur seulement qui donne à l'abban de l'acheteur 1/2 th. par car ces produits sont d'origine Somaly. Pour être abban il faut appartenir à l'une des 4 tribus : eyyal djedid, eyyal hōch, eyyal et . charmark qui est Somali. mais d'une autre tribu est