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Version du 16 septembre 2020 à 11:51

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Histoire contemporaine (1800) Mur Tata de Dakar (1.11.1942)

[trait horizontal centré]

Ce mur est porté sur la carte géologique du Cap Vert par Chautard (1906) ; comme coupant la presqu’île de l'anse des [Madeleines] à l'anse du Port de Dakar.

Le document Waterlot de 1908 le décrit ainsi (1) : "Construction ou murs en pierres sèches dites Tata". Le premier de ces murs que l'on aperçoit au sortir même de Dakar est formé de simples blocs de latérite de la grosseur du moellon ordinaire, pris les uns sur les autres. Ce mur s’élève à une hauteur de 60 à 80cm, et à 30 à 40cm d’épaisseur environ : "Ce mur, visible en 1908 du côté de l'anse des Madeleines, est déjà disparu du côté du Port de Dakar. (les pierres ont dû servir à construire la route de Bel Air.)

Le 1er Nov. 1942, je voulus retrouver ce mur et le trouvai sans peine, parallèle à l'Avenue El Hadj Malick Sy, au sud-ouest de la nouvelle école. Ce fragment est au ras du sol et est appelé à disparaître. Des blocs sont visibles au nord est de la même école.

Le fragment le plus important suit le rebord nord du prolongement, vers l'abattoir, de la même avenue. Il est là très visible. Les indigènes l'appellent "Tata Dia"

Un autre mur Tata porté sur la carte au 1/20.000, court de Hann à Yof. Un troisième, se trouvait à la [Pointe de la Défense].

Tous ces murs, destinés à la défense de la presqu'ile par les tribus contre les Damels du Cayor, sont antérieurs à l'occupation française. Ils finissent tous de la même façon : à l’empierrage des routes. La route de Rufisque et plus récemment la route du Lazaret à [Comcherins] l'ont utilisé à cette fin. Il n'en reste que la trace.

Celui de Dakar, bien qu’englobé dans l’agglomération, est toujours visible. Mais jusqu’à quand ? Il serait souhaitable d'en conserver un fragment, celui du sud-ouest de préférence.

(1) voir carte p. 3.




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