Différences entre versions de « 9:64:6869 »
(Page créée avec « 49 Au puisard, quand les mares sont sèches, on leur donne de la [boule ?], quand ils reviennent le 3ème jour, après 2 fois de pâturage, car les brebis n'ont pas alors... ») |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
49 |
49 |
||
− | Au puisard, quand les mares sont sèches, on leur donne de la [boule ?], quand ils reviennent le 3ème jour, après 2 |
+ | Au puisard, quand les mares sont sèches, on leur donne de la [boule ?], quand ils reviennent le 3ème jour, après 2 jours de pâturage, car les brebis n'ont pas alors beaucoup de lait. |
− | D'autres mélangent chèvres et brebis à [Wellen ?]et reviennent chaque soir au campement. |
+ | D'autres mélangent chèvres et brebis à [Wellen ?] et reviennent chaque soir au campement. |
− | A 18 ans- 20, je faisais le pâturage de la journée |
+ | A 18 ans- 20, je faisais le pâturage de la journée. Le pâturage de nuit, je le fais depuis 20 - 25 ans. Je pars vers minuit et reviens à 5 h ou 1 h (flèche) 7 h pour la traite (EMELLEZ) |
Je n'ai jamais travaillé que pour mon père, pour nos propres animaux. |
Je n'ai jamais travaillé que pour mon père, pour nos propres animaux. |
||
+ | |||
A 25 ans je creuse les puisards moi-même. A 15-17, mon père le faisait. |
A 25 ans je creuse les puisards moi-même. A 15-17, mon père le faisait. |
||
− | Les animaux payent notre impôt. Il viennent de nos |
+ | Les animaux payent notre impôt. Il viennent de nos parents et de nos grands parents, nous les avont trouvés.. |
− | On ne |
+ | On ne part pas ds les villes ds les villages. On ne les a pas gagnés par la force, on les a trouvés par héritage. |
− | C'est avec ces animaux que |
+ | C'est avec ces animaux que je m'habille, me nourris, paye l'impôt. |
+ | C'est moi qui va vendre les animaux, car mon père n'est plus assez fort pour le faire. |
||
+ | |||
+ | Je suis venu à Niamey avec moutons et chèvres pour avoir habits et argent pr impôt. |
||
+ | Mouton et bouc et vieilles vaches amenés pour vendre. |
||
+ | On achète le mil à [Aderamboukone ?], Menak, [illisible], [illiible]. |
||
+ | Parfois on y achète aussi du tissu. |
Version actuelle datée du 24 avril 2020 à 13:59
49
Au puisard, quand les mares sont sèches, on leur donne de la [boule ?], quand ils reviennent le 3ème jour, après 2 jours de pâturage, car les brebis n'ont pas alors beaucoup de lait.
D'autres mélangent chèvres et brebis à [Wellen ?] et reviennent chaque soir au campement.
A 18 ans- 20, je faisais le pâturage de la journée. Le pâturage de nuit, je le fais depuis 20 - 25 ans. Je pars vers minuit et reviens à 5 h ou 1 h (flèche) 7 h pour la traite (EMELLEZ) Je n'ai jamais travaillé que pour mon père, pour nos propres animaux.
A 25 ans je creuse les puisards moi-même. A 15-17, mon père le faisait. Les animaux payent notre impôt. Il viennent de nos parents et de nos grands parents, nous les avont trouvés.. On ne part pas ds les villes ds les villages. On ne les a pas gagnés par la force, on les a trouvés par héritage. C'est avec ces animaux que je m'habille, me nourris, paye l'impôt. C'est moi qui va vendre les animaux, car mon père n'est plus assez fort pour le faire.
Je suis venu à Niamey avec moutons et chèvres pour avoir habits et argent pr impôt. Mouton et bouc et vieilles vaches amenés pour vendre. On achète le mil à [Aderamboukone ?], Menak, [illisible], [illiible]. Parfois on y achète aussi du tissu.