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D. 16 Janvier 1949 |
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− | Départ avant le jour 6h30 Il fait froid. L'on traverse |
+ | Départ avant le jour 6h30 Il fait froid. L'on traverse |
+ | la plaine basse du Sénégal. |
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− | Nous nous arrêtons à Richard Toll où le M.A.S. fait un travail considérable. La Taouey a été dérivée pour faire un canal par lequel l'eau du Sénégal pénètre plus facilement dans le lac de Guiers. |
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− | Nous passons à Dagoma et suivons la piste assez bonne, d'ailleurs. La plaine du Sénégal, bien cultivée (maïs) etc... s'étend au nord. |
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− | Nous |
+ | Nous nous arrêtons à Richard Toll où le M.A.S. |
+ | fait un travail considérable. La Taouey a été dérivée |
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− | L'ile est bien cultivée et assez boisée. Nous nous arrêtons pour manger dans la forêt à la hauteur de Ndioum. Nous apprendrons à Kaëdi qu'elle est infestée de lions. |
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+ | pour faire un canal par lequel l'eau du Sénégal |
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− | Je traverse le Sénégal à Boghé avec Duchemin pour aller voir Durand, le résident. Plus de bac pour passer sur la rive de Mauritanie. Il faudra passer par Kaëdi. |
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+ | pénètre plus facilement dans le lac de Guiers. |
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− | La nuit nous prend avant de passer le bac du petit bras du fleuve à [illisible]. |
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− | L'itinéraire après Oréfondé, où nous quittons la piste de Matam, s'avère difficile. On n'y voit goutte et il faut demander son chemin à chaque village. |
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+ | Nous passons à Dagoma et suivons la piste assez |
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− | La piste est affreuse jusqu'à Kaëdi. Nous arrivons au bac et passons immédiatement, car M. Gaston est prévenu. A 22h45, nous arrivons chez lui. Reception très cordiale : c'est une vieille connaissance de M. Duchemin. 400km. environ. |
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+ | bonne, d'ailleurs. La plaine du Sénégal, bien cultivée |
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+ | (maïs) etc... s'étend au nord. |
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+ | Nous entrons dans l'ile à Morfil en passant le |
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+ | Je traverse le Sénégal à Boghé avec Duchemin |
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+ | La nuit nous prend avant de passer le bac |
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+ | du petit bras du fleuve à [illisible]. |
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+ | L'itinéraire après Oréfondé, où nous quittons |
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+ | goutte et il faut demander son chemin à chaque |
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+ | La piste est affreuse jusqu'à Kaëdi. Nous |
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+ | M. Gaston est prévenu. A 22h45, nous arrivons |
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+ | chez lui. Reception très cordiale : c'est une vieille |
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+ | connaissance de M. Duchemin. |
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+ | 400km. environ. |
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(650 de Dakar). |
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− | [croquis] |
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MAURITANIE |
MAURITANIE |
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− | Dagoma Podor |
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− | Richart Toll Boghé |
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− | 1 : 2.500.000. Sénégal |
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− | St LOUIS. Kaëdi |
Version actuelle datée du 4 novembre 2016 à 17:11
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D. 16 Janvier 1949
Départ avant le jour 6h30 Il fait froid. L'on traverse la plaine basse du Sénégal.
Nous nous arrêtons à Richard Toll où le M.A.S. fait un travail considérable. La Taouey a été dérivée pour faire un canal par lequel l'eau du Sénégal pénètre plus facilement dans le lac de Guiers.
Nous passons à Dagoma et suivons la piste assez bonne, d'ailleurs. La plaine du Sénégal, bien cultivée (maïs) etc... s'étend au nord.
Nous entrons dans l'ile à Morfil en passant le bras au sud de Podor (10° 55).
L'ile est bien cultivée et assez boisée. Nous nous arrêtons pour manger dans la forêt à la hauteur de Ndioum. Nous apprendrons à Kaëdi qu'elle est infestée de lions.
Je traverse le Sénégal à Boghé avec Duchemin pour aller voir Durand, le résident. Plus de bac pour passer sur la rive de Mauritanie. Il faudra passer par Kaëdi.
La nuit nous prend avant de passer le bac du petit bras du fleuve à [illisible].
L'itinéraire après Oréfondé, où nous quittons la piste de Matam, s'avère difficile. On n'y voit goutte et il faut demander son chemin à chaque village.
La piste est affreuse jusqu'à Kaëdi. Nous arrivons au bac et passons immédiatement, car M. Gaston est prévenu. A 22h45, nous arrivons chez lui. Reception très cordiale : c'est une vieille connaissance de M. Duchemin. 400km. environ.
(650 de Dakar).
MAURITANIE [croquis]