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On voit des traces de sillons dans des champs buissonneux. On remonte. Pays moins peuplé. Svt ttes petites maisons entièrement en bois, couverte de bardeaux. Toujours les dômes volcaniques boisés et les perspectives sur de vastes régions très vertes. Parfois magnifiques forêts de grands chênes, pins, hêtres (?). La forêt disparaît. Pâturages semés de yuccas, [magueyes?]... etc. qq. clôtures (avt aussi) de bois, qqf. de pierres sèches. Villages peu serrés.

1. On débouche sur une plaine verte entourée de

petites montagnes boisées : Morelia détache ses clochers. bâtie sur un dos d'âne allongé. On y entre par des rues tranquilles aux maisons basses plutôt "cossues". La cathédrale, énorme, . La place sur un côté, entourée de "portales" et de riches palais XVIIe-XVIIIe. qq. maisons XVIe à portales. Le jardin et le kiosque classique au center. Rappelle en un peu + petit et en mieux la place de Puebla.

• Au dessous, et parallèlt, des quartiers populaires

et animés. Maisons à gargouilles (qq. XVIe), sans les fenêtres andalouses classiques. Aspect vaguemt extremène ou castillan.

• A l'opposé, côté ouvert, quartiers bcp plus tranquilles.

La rue qui descend sur la place Sta Rosa, avec son couvent de la compania en pierre rose, évoque Salamanque. La vieille place avec son église de Ste Rose de Lima et la galerie en loggia qui suit la façade, mais aussi avec son petit jardin vert et ses grands arbres luxuriants entourés de lianes évoque une Salamanque demiètropicale, ou au moins humide ! De même les rues tranquilles, aux vieilles maisons de pierre non crépie, aux longues gargouilles en saillie, font penser à quelque ville provinciale et assoupie de l'Extremadure ou même de la castille Nord, bien plutôt que de l'Andalousie. Troupes de bourricots. qq. cavaliers aux étriers en sabot de cuir, du genre de ceux qu'usent les paysans de Galice.

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