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Version actuelle datée du 28 mars 2019 à 13:36
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passons non loin de chez Mendal, puis tournons à gauche par le chemin qui gagne le sémaphore en longeant du menhir et des roches disposées en forme de cromlec'h. Au sémaphore, nous suivons la grand'route jusqu'à la fontaine de [blanc], parce que je voudrais refaire le vieux chemin à moitié ruisseau par où j'allais autrefois avec papa rendre visite au frère de M. Calvez. Ns passons devant un curieux manoir à gauche de la route, puis, une fois dépassée la maison de M. Calvez, dont on a muré la porte à plein cintre donnant autrefois accès dans la cour, nous grimpons avec la route, vers le sémaphore. Deux poulains, dans un champ, nous tendent au-dessus de la barrière, leur museau à caresser. Nous tournons vers le bois de pin dominant le chemin creux et le vallon de Gonver. L'herbe est douce et drue sous les pins. Nous nous y étalons un instant. Il est si gracieux, ce ravin avec les bois de Cuverville sur l'autre pente, le frémissement des peupliers au dessus du pré vert qui dévale et le chemin creux au-dessous si profond, que Robert imaginait que c'était le lit du ruisseau !... Nous remontons ensuite le vieux chemin de Pellinec, noir sous les arbres, et à gauche le fossé extraordinairement moussu, d'une mousse si verte qu'elle en est quasi noire, un velours merveilleux qui fait une caresse humide quand on le frôle au passage de la main. Au sortir de la grande ombre des arbres, le petit palier verdoyante, la route herbeuse ; en haut du soleil qu'on est tout étonné de retrouver après ces ténèbres de sous-bois. Et nous