Différences entre versions de « 4:46:3648 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
50
 
50
  +
 
houarn bras, que l'on encastrait dans une
 
houarn bras, que l'on encastrait dans une
 
sorte de maçonnerie et qui ne bougeait jamais
 
sorte de maçonnerie et qui ne bougeait jamais
Ligne 10 : Ligne 11 :
 
bons poumons. Pour allumer le feu, il y
 
bons poumons. Pour allumer le feu, il y
 
avait une pierre à feu que l'on allait prendre
 
avait une pierre à feu que l'on allait prendre
à la grève où l'on trouve des [silex épars?]. Il y avait
+
à la grève où l'on trouve des silex épais. Il y avait
 
un vieux, Fanch Coz, de son vrai nom Fanch
 
un vieux, Fanch Coz, de son vrai nom Fanch
 
an Horset, de Creih Morvan qui vendait
 
an Horset, de Creih Morvan qui vendait
des silex : il allait les [illisible] à la grève et
+
des silex : il allait les tailler à la grève et
ensuite [courait?] le pays, avec des sacs de ces
+
ensuite courait le pays, avec des sacs de ces
 
pierres (il était réputé pour sa force)
 
pierres (il était réputé pour sa force)
 
qu'il allait vendre jusque dans les parages
 
qu'il allait vendre jusque dans les parages
Ligne 23 : Ligne 24 :
 
dirinn, un briquet d'acier et un morceau de tont,
 
dirinn, un briquet d'acier et un morceau de tont,
 
(de l'amadou). On avait alors des
 
(de l'amadou). On avait alors des
allumettes [d'écorce?] (allumettes scloss) que
+
allumettes d'écorce (allumettes scloss) que
 
l'on faisait avec des tigettes de chanvre sec enduites
 
l'on faisait avec des tigettes de chanvre sec enduites
 
aux deux bouts de soufre. Chacun fabriquait
 
aux deux bouts de soufre. Chacun fabriquait
[ses?] allumettes lui-mêmes. Touchées par
+
ces allumettes lui-même. Touchées par
 
[illisible] enflammé, elles prenaient feu.
 
[illisible] enflammé, elles prenaient feu.
 
Ceux qui n'avaient pas tout ces ustensiles
 
Ceux qui n'avaient pas tout ces ustensiles

Version actuelle datée du 27 mars 2019 à 22:45

50

houarn bras, que l'on encastrait dans une sorte de maçonnerie et qui ne bougeait jamais de là : c'était dans cette marmite que l'on cuisait la nourriture des bêtes. Il y avait de plus eur forc'h tan (une fourche pour faire du feu) pour prendre le bois et surtout l'ajonc. Il n'y avait pas de soufflets. On soufflait avec la bouche, celui qui avait de bons poumons. Pour allumer le feu, il y avait une pierre à feu que l'on allait prendre à la grève où l'on trouve des silex épais. Il y avait un vieux, Fanch Coz, de son vrai nom Fanch an Horset, de Creih Morvan qui vendait des silex : il allait les tailler à la grève et ensuite courait le pays, avec des sacs de ces pierres (il était réputé pour sa force) qu'il allait vendre jusque dans les parages de Guingamp. Son juron était Daro min Doué. Il les taillait proprement et les vendait jusqu'à 2 et 3 sous l'un. On « tirait du feu » de ces pierres avec eun dirinn, un briquet d'acier et un morceau de tont, (de l'amadou). On avait alors des allumettes d'écorce (allumettes scloss) que l'on faisait avec des tigettes de chanvre sec enduites aux deux bouts de soufre. Chacun fabriquait ces allumettes lui-même. Touchées par [illisible] enflammé, elles prenaient feu. Ceux qui n'avaient pas tout ces ustensiles allaient chercher du feu dans des maisons dont les cheminées fumaient, avec un vieux