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+ | avait retrouvé les corps Mais les inscriptions ne disent [illisible] pareil. le sens obvie de l'inscription Memoria Mellebaude abbati reum Xti [illisible], serait bien plutot: << Ici est [illisible] tombeau de Mellebaud abbé et pécheur devant le Christ>> L'auteur de l'inscription a écrit Mellebaudi et abbaté au lieu et place de Mellebaudis et abbatis, comme il a écrit reum au lieu de rei (1). Rien d'ailleurs de plus fréquent dans le latin rustique de cette époque que ce transfer des noms d'une déclinaison à une autre. Remarquons en second lieu avec M. de Rossi ( Bullett. 1877. p.101.199) qu'il faut, tout en donnant aux églises dédiées aux martyrs le nom de memoria, distinguer soigneusement l'Eglise (ecclesia) de la memoria, comme on distingue le [illisible] du [illisible]. dans toute Église consacrée à un ou plusieurs martyrs, la memoria martyreum proprement dite se composait de deux parties superposées l'autel d'abord avec son ciborium, puis au dessous de l'autel la confession du martyr avec sa porte et sa fenêtre (fenestra). dans notre chapelle rien de semblable, pas de trace de confession sous l'autel et par conséquent par de memoria proprement dites. Mellebaude, s'il a vouluvraiment signifier ce que lui prêtent ses interprètes modernes, s'est donc exprimé de la façon la plus incorrecte, et j'ajoute la plus malséante. Car supposé qu'il eut réellement transféré dans son humble chapelle les corps de soixante douze martyre, il eut été bien mal appris de n'en rien dire à l'entré de son édicule, pour ne parler que de lui et de son droit sur le local. j'ose porter le défi de citer d'aucun des Papes, évêques, abbés, moines ou simples laïques ayant construit une église ou une chapelle quelconque en l'honneur d'un ou plusieurs martyrs une inscription formulée comme la notre. mais passant sur cette preuve d'ignorance ou d'outrecuidance dans Mellebaude, admettons que ce prêtre ait voulu réellement élever une Memoria à des martyrs, comment prouve-t-on que ces martyrs sont des martyrs Poitevins ? |
+ | -d) sur ce point pas l'ombre de réponse sérieuse : on cite Dom Chamard ( Hypogée Martitium) qui établit qu'il y a eu des martyrs dans l'Aquitaine, voire dans le Poitou, et dans la Vendée actuelle au IIe siècle sous Maximien mais ces martyrs sont connus; d'ancien documents en ont conservés l mémoire. tandis que des prêtres des martyrs des Dunes, pas la plus légère trace dans l'histoire. Sur ces nouveaux martyrs, St Hilaire dont leur sang aurait empourpré le siège, garde un silence |
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+ | 1 - une inscription chrétienne d’Afrique (de Rossi, Bull. 1877; pl.IX.a2 nous donné Pantaleonti au génitif au lieu de Pantaleouis. |
Version actuelle datée du 27 novembre 2018 à 20:28
avait retrouvé les corps Mais les inscriptions ne disent [illisible] pareil. le sens obvie de l'inscription Memoria Mellebaude abbati reum Xti [illisible], serait bien plutot: << Ici est [illisible] tombeau de Mellebaud abbé et pécheur devant le Christ>> L'auteur de l'inscription a écrit Mellebaudi et abbaté au lieu et place de Mellebaudis et abbatis, comme il a écrit reum au lieu de rei (1). Rien d'ailleurs de plus fréquent dans le latin rustique de cette époque que ce transfer des noms d'une déclinaison à une autre. Remarquons en second lieu avec M. de Rossi ( Bullett. 1877. p.101.199) qu'il faut, tout en donnant aux églises dédiées aux martyrs le nom de memoria, distinguer soigneusement l'Eglise (ecclesia) de la memoria, comme on distingue le [illisible] du [illisible]. dans toute Église consacrée à un ou plusieurs martyrs, la memoria martyreum proprement dite se composait de deux parties superposées l'autel d'abord avec son ciborium, puis au dessous de l'autel la confession du martyr avec sa porte et sa fenêtre (fenestra). dans notre chapelle rien de semblable, pas de trace de confession sous l'autel et par conséquent par de memoria proprement dites. Mellebaude, s'il a vouluvraiment signifier ce que lui prêtent ses interprètes modernes, s'est donc exprimé de la façon la plus incorrecte, et j'ajoute la plus malséante. Car supposé qu'il eut réellement transféré dans son humble chapelle les corps de soixante douze martyre, il eut été bien mal appris de n'en rien dire à l'entré de son édicule, pour ne parler que de lui et de son droit sur le local. j'ose porter le défi de citer d'aucun des Papes, évêques, abbés, moines ou simples laïques ayant construit une église ou une chapelle quelconque en l'honneur d'un ou plusieurs martyrs une inscription formulée comme la notre. mais passant sur cette preuve d'ignorance ou d'outrecuidance dans Mellebaude, admettons que ce prêtre ait voulu réellement élever une Memoria à des martyrs, comment prouve-t-on que ces martyrs sont des martyrs Poitevins ? -d) sur ce point pas l'ombre de réponse sérieuse : on cite Dom Chamard ( Hypogée Martitium) qui établit qu'il y a eu des martyrs dans l'Aquitaine, voire dans le Poitou, et dans la Vendée actuelle au IIe siècle sous Maximien mais ces martyrs sont connus; d'ancien documents en ont conservés l mémoire. tandis que des prêtres des martyrs des Dunes, pas la plus légère trace dans l'histoire. Sur ces nouveaux martyrs, St Hilaire dont leur sang aurait empourpré le siège, garde un silence _______________________________________ 1 - une inscription chrétienne d’Afrique (de Rossi, Bull. 1877; pl.IX.a2 nous donné Pantaleonti au génitif au lieu de Pantaleouis.