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Cette quenouille de la vierge, on l'emportait |
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Version actuelle datée du 20 novembre 2018 à 14:47
da reï dac'h gant eur mignon din, eur c'hamared fidel d'ach. Dister ec'h ê an dra, [ha?] dister an hini ra d'ach. Commerret, mar plih ganac'h. - Si la fille ne savait pas répondre, d'autres répondaient pour elle en ces termes : « Na n'ê na dister an dra, na dister an hini a ra, na dister an dister an hini a [ro?] din, commer a ran anezhan ha plijout a ra d'in. Elle prenait alors le bouquet et c'est ensuite qu'on l'attachait au rouet. Ce bouquet était énorme. On disait des primées :
— Holà, hen ha hen zo êt ar beuz gant hi d'ar gêr.
Autrefois à Penvénan, on donnait aussi du lin. celle qui portait la quenouille de la Vierge (queillel ar Werchez). L'argent que ces écheveaux rapportaient était censé appartenir à la Vierge. On mettait à cela une fille estimée, non pas eur scanvarden En ce temps là beaucoup de tisserands, « gwiaderrien, en breton, dit Marie- Cinthe, eun difereur. en français (?) ». Cette quenouille de la vierge, on l'emportait dans les maisons, moyennant une redevance d'un franc et on la mettait entre les mains des fillettes qui apprenaient à filer, parce qu'avec cette quenouille elles apprenaient plus vite. On la gardait une semaine dans chaque maison. V. son an néerezed. L'hiver, dans toutes les fermes, de 7 heures à 9h toutes les domestiques