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N°1
Conseil Municipal Séance du 11 Mai 1861
 
   
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Conseil Municipal Séance du 11 Mai 1861
 
Temple St Jean
 
Temple St Jean
   
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1861
1861 - La commission qui a été chargé d'examiner ce qu'il y aurait a faire pour les aborts du Temple St Jean, fait par l'un de ses membres le rapport que voici :
 
   
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La commission qui a été charger d'examiner ce qu'il y aurait a faire pour les abords du Temple St Jean fait par l'un de ses membres le rapport que voici :
Messieurs,
 
   
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Mefsieurs
Le Temple St Jean dont les savants font remonter la construction aux premiers siècles de l'ère chrétienne occupe en raison de son ancienneté qu'on lui attribue, le premier rang parmi nos richesses Archéologiques. Si, a l'époque de l'ouverture de la rue du Pont-neuf, le vieil édifice a triomphé des rigueurs de la ligne droite ; s'il a échappé à la destruction qui le menacait, c'est grace à l'intervention de quelques hommes d'intelligence qui n'ont pas voulu que ce temple representant vénérable de l'une des périodes les plus intéressantes de l'Histoire de l'art fût perdu pour la Science.
 
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Mais, pour appréciateur de la valeur artistique, le public n'a vu et persiste a ne voir dans cette œuvre des temps passés qu'une construction maussade, informe, sur laquelle le temps a imprimé tous les stigmates de la décrépitude et que par cela même l'administration aurait du faire casser ou laisser mourir de la bonne mort, l'emplacement qu'elle occupe en travers de l'une des principales artères de la Cité étant à la fois une cause d'embarra et un danger pour la circulation.
 
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Le Temple St Jean dont les Savants font remonter la construction aux premiers siècles de l'ère Chrétienne, occupe en raison de son ancienneté qu'on lui attribue, le premier rang parmi nos richesses archéologiques. Si, à l'époque de l'ouverture de la rue du Pont neuf, le Viel édifice a triomphé des [rigueurs?] de la ligne droite; s'il a échappé à la destruction qui le menaçait, c'est grace à l'intervention de quelques hommes d'intelligence qui n'ont pas voulu que ce temple représentant vénérable de l'une des périodes les plus intéressantes de l'Histoire de l'art fut perdu pour la science.
Pendant longtemps et jusqu'à ce que le gouvernement s'en fût occupé d'une manière sérieuse, on a pu craindre que, sous les attaques incessantes de la Critique, le malheureux édifice contre lequel s'élevait de toutes part le [...] du Pieux [Catoy?] ne finit par succomber, mais ces appréhensions ne sauraient exister aujourd'hui, la question à été tranchée d'une manière irrévocable par les grands travaux que dans ces dernières années l'Etat y a fait executer, travaux qui n'ont pas eu seulement pour objet de restituer à l'édifice son cachet primitif, mais bien de le consolider et d'en perpetuer ainsi la durée. Sa conservation ne pouvant donc plus être mise en question, la commission que vous avez nommée, après avoir pris une connaissance exacte des lieux, a du se borner à rechercher, en le renfermant quant à la dépense, dans les limites les plus modérées. Quels devraient être les immeubles a exproprier ou seulement les retranchements partiels a faire subir aux propriétés riveraines pour assurer aux aborts, comme à l'entour du monument, circulation facile et exempte de danger.
 
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Votre commission croit avoir atteint le double but dans le tracé auquel elle s'est arrêtée, aussi est-ce avec une entière confiance qu'elle vient de soumettre a l'approbation du Conseil : en voici la description.
 
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Mais pour appréciateur de la valeur artistique, le public n'a vu et persiste a ne voir dans cette oeuvre des temps passés qu'une construction maussade, informe, sur laquelle le temps a imprimé tous les stigmates de la décrépitude et que par cela même l'administration aurait du faire raser ou l'aifser mourir de la bonne mort, l'emplacement qu'elle occupe entravers de l'une des principales artères de la Cité étant a la fois une Cause d'entrave et un danger pour la circulation.
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Pendant longtemps et jusqu'à ce que le gouvernement s'en fut occupé d'une manière sérieuse, on a pu craindre que, sous les attaques incefsantes de la Critique, le malheureux édifice contre lequel s'élevait de toutes parts le [delenda?] du Pieux Caton ne [ferait?] par succomber, mais ces appréhensions ne sauraient exister aujourd'hui, sa question à été tranchée d'une manière irrévocable par les Grands travaux que dans ces dernières années l'Etat y a fait exécuter, travaux qui n'ont pas eu seulement pour objet de restituer a l'édifice son cachet primitif, mais bien de le consolider et d'en perpétuer ainsi la durée, sa conservation ne pouvant donc plus être mise en question, la Commission que vous avez nommée, après avoir pris une connaissance exacte des lieux, a du se borner a rechercher, en se renfermant, quant à la dépense, dans les limites les plus modérées, quels devraient être les immeubles à exproprier ou seulement les retranchements partiels a faire subir aux propriétés riveraines pour assurer aux abords, comme à l'entour du monument, circulation facile et exempte de danger.
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Votre commission croit avoir atteint ce double but dans le [trou?] auquel elle s'est arrêté, aussi est ce avec une entière confiance qu'elle vient le soumettre a l'approbation du Conseil : en [vouée? voir?] la description.

Version du 2 novembre 2018 à 17:20

N°1

Conseil Municipal Séance du 11 Mai 1861 Temple St Jean

1861

La commission qui a été charger d'examiner ce qu'il y aurait a faire pour les abords du Temple St Jean fait par l'un de ses membres le rapport que voici :

Mefsieurs

Le Temple St Jean dont les Savants font remonter la construction aux premiers siècles de l'ère Chrétienne, occupe en raison de son ancienneté qu'on lui attribue, le premier rang parmi nos richesses archéologiques. Si, à l'époque de l'ouverture de la rue du Pont neuf, le Viel édifice a triomphé des [rigueurs?] de la ligne droite; s'il a échappé à la destruction qui le menaçait, c'est grace à l'intervention de quelques hommes d'intelligence qui n'ont pas voulu que ce temple représentant vénérable de l'une des périodes les plus intéressantes de l'Histoire de l'art fut perdu pour la science.

Mais pour appréciateur de la valeur artistique, le public n'a vu et persiste a ne voir dans cette oeuvre des temps passés qu'une construction maussade, informe, sur laquelle le temps a imprimé tous les stigmates de la décrépitude et que par cela même l'administration aurait du faire raser ou l'aifser mourir de la bonne mort, l'emplacement qu'elle occupe entravers de l'une des principales artères de la Cité étant a la fois une Cause d'entrave et un danger pour la circulation.

Pendant longtemps et jusqu'à ce que le gouvernement s'en fut occupé d'une manière sérieuse, on a pu craindre que, sous les attaques incefsantes de la Critique, le malheureux édifice contre lequel s'élevait de toutes parts le [delenda?] du Pieux Caton ne [ferait?] par succomber, mais ces appréhensions ne sauraient exister aujourd'hui, sa question à été tranchée d'une manière irrévocable par les Grands travaux que dans ces dernières années l'Etat y a fait exécuter, travaux qui n'ont pas eu seulement pour objet de restituer a l'édifice son cachet primitif, mais bien de le consolider et d'en perpétuer ainsi la durée, sa conservation ne pouvant donc plus être mise en question, la Commission que vous avez nommée, après avoir pris une connaissance exacte des lieux, a du se borner a rechercher, en se renfermant, quant à la dépense, dans les limites les plus modérées, quels devraient être les immeubles à exproprier ou seulement les retranchements partiels a faire subir aux propriétés riveraines pour assurer aux abords, comme à l'entour du monument, circulation facile et exempte de danger.

Votre commission croit avoir atteint ce double but dans le [trou?] auquel elle s'est arrêté, aussi est ce avec une entière confiance qu'elle vient le soumettre a l'approbation du Conseil : en [vouée? voir?] la description.