Différences entre versions de « 4:46:3705 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « 107 fois. En longeant le quai ([illisible] presque tout ce qui restait des Lances a disparu) je me rappelle soudain, avec une intensité singulière, ma première arrivée... »)
 
Ligne 9 : Ligne 9 :
 
chez M. Le Gall, l'instituteur de St Martin
 
chez M. Le Gall, l'instituteur de St Martin
 
des Champs, avec sa femme Adèle et sa
 
des Champs, avec sa femme Adèle et sa
fille Eugénie, qui [sont] une de mes [passionnettes?]
+
fille Eugénie, qui fut une de mes [passionnettes?]
 
d'enfant et dont je n'ai plus eu de
 
d'enfant et dont je n'ai plus eu de
 
nouvelles. Et je me rappelle aussi notre voyage
 
nouvelles. Et je me rappelle aussi notre voyage
Ligne 15 : Ligne 15 :
 
devant mes yeux au dessus des bois, derrière
 
devant mes yeux au dessus des bois, derrière
 
le couvent de St François. Je tourne
 
le couvent de St François. Je tourne
à gauche vers Ploujean : route [?]
+
à gauche vers Ploujean : route [mouillée?]
 
grands ombrages. Le mur du parc de Champagny
 
grands ombrages. Le mur du parc de Champagny
 
« que l'on suit indéfiniment jusqu'au
 
« que l'on suit indéfiniment jusqu'au
 
bourg. C'est plus landlord que
 
bourg. C'est plus landlord que
tous les parcs de landlords [irlandais?]. Je
+
tous les parcs de landlords irlandais. Je
 
songe à tous ceux que nous étions, suivant
 
songe à tous ceux que nous étions, suivant
 
cette route, le jour de la fête de Ploujean ;
 
cette route, le jour de la fête de Ploujean ;
Ligne 32 : Ligne 32 :
 
Le jardinet soigné, fleuri, avec des blocs
 
Le jardinet soigné, fleuri, avec des blocs
 
de quartz blanc entassés en forme de cairn.
 
de quartz blanc entassés en forme de cairn.
[d'?] j'aillissent des géraniums, tout annonce
+
[d'?] ou j'aillissent des géraniums, tout annonce
 
la poétique cousine. Jadis elle s'écriait
 
la poétique cousine. Jadis elle s'écriait

Version du 30 octobre 2018 à 19:34

107 fois. En longeant le quai ([illisible] presque tout ce qui restait des Lances a disparu) je me rappelle soudain, avec une intensité singulière, ma première arrivée à Morlaix, avec Papa et maman, un soir de Foire haute, et la bohémienne qui avait voulu se jeter dans la rivière, et les jours passés chez M. Le Gall, l'instituteur de St Martin des Champs, avec sa femme Adèle et sa fille Eugénie, qui fut une de mes [passionnettes?] d'enfant et dont je n'ai plus eu de nouvelles. Et je me rappelle aussi notre voyage à la Salette, dont la silhouette se dresse devant mes yeux au dessus des bois, derrière le couvent de St François. Je tourne à gauche vers Ploujean : route [mouillée?] grands ombrages. Le mur du parc de Champagny « que l'on suit indéfiniment jusqu'au bourg. C'est plus landlord que tous les parcs de landlords irlandais. Je songe à tous ceux que nous étions, suivant cette route, le jour de la fête de Ploujean ; j'évoque Allard, aujourdhui préfet des Vosges, Gaston Paris, mort hélas ! et qui [jouit?] tant de la vue de ce beau pays ombreux.

J'arrive chez Anna vers les 5h 1/4. La classe est finie. Plus personne dans la cour, ni sous le préau où les accessoires du théâtre local sont remisés sur les poutres. Le jardinet soigné, fleuri, avec des blocs de quartz blanc entassés en forme de cairn. [d'?] ou j'aillissent des géraniums, tout annonce la poétique cousine. Jadis elle s'écriait