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Version actuelle datée du 28 octobre 2018 à 16:16

86 l'avait accompagné, n'avait été pris de frousse et n'avait refusé de continuer. Ils étaient quatre à faire l'ascension : Lebeau, le guide et deux autres dont le fils du marchand. A un moment donné, Lebeau étant tombé dans un trou de neige, le fils du marchand eut la couardise de faire ce qu'on ne fait jamais, de se détacher de la corde, alors qu'il était le dernier dans la chaîne, immédiatement après Lebeau. Les merveilles du Snefells : les glaciers étonnants : les crevasses étrangement colorées, avec leurs fonds lumineux qui semblaient du ciel.

Lebeau, après l'ascension revint ensuite par le sud de la presqu'île, le long de la côte, parfois sur le sable des grèves, comme quand il y fit 35 Km d'une traite, rien que sur le sable.

Il reprit un autre bateau au même point où il avait quitté le premier et revint par mer à Reikyavik. Pas de quai ni d'embarcadère dans ces ports islandais : on aborde sur le sable. Le consul de France, un Danois, très intéressant, loue fort le courage et l'endurance des Paimpolais. Du reste, tous, Anglais, Danois, sont unanimes à les considérer comme des marins uniques de leur espèce et à faire éloge de leurs qualités, de leur douceur, de leur bravoure. Ce qui les étonne surtout, les marins des autres nations, c'est de les voir fuir au large devant la tempête au lieu de chercher refuge dans les fiords, comme font les autres, et ne pas perdre