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Visite de la "galerie des offices" avec les célèbres Botticelli (de teintes un passées). |
Visite de la "galerie des offices" avec les célèbres Botticelli (de teintes un passées). |
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Départ : route de Sienne vers le sud. La plaine avec ses horizons montagneux fait place à un pays très ondulé, mais non moins cultivé, florissant et riche : chaque mamelon est couronné par un vieux château, un monastère, un village fortifié... La moindre ferme a du caractère, avec sa tour carrée qui en fait une petite forteresse (l'insécurité des campagnes et des villes, a dû se prolonger très tard même dans ces régions très riches). |
Départ : route de Sienne vers le sud. La plaine avec ses horizons montagneux fait place à un pays très ondulé, mais non moins cultivé, florissant et riche : chaque mamelon est couronné par un vieux château, un monastère, un village fortifié... La moindre ferme a du caractère, avec sa tour carrée qui en fait une petite forteresse (l'insécurité des campagnes et des villes, a dû se prolonger très tard même dans ces régions très riches). |
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− | San Gimignano, sur sa haute colline plantée d'oliviers, apparaît de loin hérissée de tours-chandelles. C'est presque une cité de contes de fées, lorsqu'on a passé une grande porte fortifiée, qu'on prend une rue étroite à forte pente, et surtout qu'après avoir passé une nouvelle porte d'enceinte on débouche sur une petite place triangulaire entourée de longues tours carrées se dressant hardies lisses et sans ouvertures, à une hauteur étonnante |
+ | San Gimignano, sur sa haute colline plantée d'oliviers, apparaît de loin hérissée de tours-chandelles. C'est presque une cité de contes de fées, lorsqu'on a passé une grande porte fortifiée, qu'on prend une rue étroite à forte pente, et surtout qu'après avoir passé une nouvelle porte d'enceinte on débouche sur une petite place triangulaire entourée de longues tours carrées se dressant hardies lisses et sans ouvertures, à une hauteur étonnante. |
+ | Le but ? défense sans doute, comme dans ces maisons tours médiévales ; mais elles n'eussent pas nécessité une telle hauteur, semble-t-il. Il doit y avoir là un point d'honneur, une rivalité et aussi une passion pour la pierre et la construction (comme partout en Italie). D'étroites ruelles passent sous des voûtes et des arcs pour déboucher brusquement devant une ou deux de ces stupéfiantes chandelles... La pluie tombe malheureusement par rafales. |
Version actuelle datée du 17 octobre 2018 à 15:01
Une série de grands palais florentins: les plus anciens sont des sortes de grosses tours carrées presque sans ouvertures, tel le palais Davanzati du XVIe s., et d'autres plus petits non loin de l'Arno : c'est encore la maison médiévale qui est une véritable forteresse (nous en verrons qqs étonnantes spécimens à Rome, Pérouse...et surtout Sienne) C'est au XVe, semble-t-il, que la maison italienne passe de l'aspect donjon à l'aspect moderne, avec des séries de grandes fenêtres, à partir, il est vrai du 1er étage seulement, car dans le bas ces fenêtres sont étroites, grillagées et haut placées : tel les palais Strozzi, Rucellai, Médicis...etc. Dans ce dernier, la chapelle des Médicis (14950-60), sans fenêtres, est ornée de magnifiques fresques de Gozzoli représentant les Médicis à cheval...etc. (Nettement en avance sur l'Espagne du moins à Séville)
11 décembre Visite du Palais Vecchio ou communal : vaste, avec une immense salle de réunions, très décoré. Appartements des Médicis d'allure déjà modernes au XVe s. (grandes fenêtres). Visite de la "galerie des offices" avec les célèbres Botticelli (de teintes un passées). Départ : route de Sienne vers le sud. La plaine avec ses horizons montagneux fait place à un pays très ondulé, mais non moins cultivé, florissant et riche : chaque mamelon est couronné par un vieux château, un monastère, un village fortifié... La moindre ferme a du caractère, avec sa tour carrée qui en fait une petite forteresse (l'insécurité des campagnes et des villes, a dû se prolonger très tard même dans ces régions très riches). San Gimignano, sur sa haute colline plantée d'oliviers, apparaît de loin hérissée de tours-chandelles. C'est presque une cité de contes de fées, lorsqu'on a passé une grande porte fortifiée, qu'on prend une rue étroite à forte pente, et surtout qu'après avoir passé une nouvelle porte d'enceinte on débouche sur une petite place triangulaire entourée de longues tours carrées se dressant hardies lisses et sans ouvertures, à une hauteur étonnante.
Le but ? défense sans doute, comme dans ces maisons tours médiévales ; mais elles n'eussent pas nécessité une telle hauteur, semble-t-il. Il doit y avoir là un point d'honneur, une rivalité et aussi une passion pour la pierre et la construction (comme partout en Italie). D'étroites ruelles passent sous des voûtes et des arcs pour déboucher brusquement devant une ou deux de ces stupéfiantes chandelles... La pluie tombe malheureusement par rafales.