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− | ravin, où nous nous enfonçons dans une végétation luxuriante et touffue, sans aucun horizon. Rapidement on passe du luxuriant au semi-tropical et tropical : qq. très gros arbres (mariés souvent à d'énormes candélabres), des lianes dans tous les sens, des plantes arborescentes à étranges feuilles, en dehors du sentier un fouillis inextricable. Quelquefois nous passons sous un tunnel dans ce petit "canon". |
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− | Un torrent aux eaux limpides, puis, dans une vallée escarpée et profonde le grand Rio de Santiago [illisible] aux eaux étranges d'un café au lait foncé et rougeâtre. |
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− | Sur ses bords de grands arbres, des cactus, une épaisse végétation. Passage mouvementé des chevaux à la nage, nous en [illisible] bain. |
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− | 20 minutes de remontée. Plateau d'herbe et collines, à plantes arborescentes. Terres semi-chaudes, moins sures : à deux reprises croix sur la route, de gens assassinées récemment... sierras bleues. |
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− | Majarraz : grande hacienda [illisible]. Coucher chez le [illisible]. |
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− | Beaucoup plus riche que dans la montagne, déjeuner plus varié. La belle-mère fait de la place dans son lit à Claude de L... |
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+ | ravin, où nous nous enfonçons dans une |
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− | 5 octobre |
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+ | végétation luxuriante et touffue, sans aucun |
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− | A cheval (2h), jusqu'à la Labor, sur route Tepic - Guadalajara, face du Sanguangerey. Route à travers sierras Guadalajara. |
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+ | arbres (mariés souvent à d'énormes candélabres), |
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+ | des lianes dans tous les sens, des plantes arborescentes |
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+ | une vallée escarpée et profonde le grand Rio |
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+ | de Santiago (ou Lerma) aux eaux étranges |
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+ | d'un café au lait foncé et rougeâtre. |
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+ | Sur ses bords de grands arbres, des cactus, une |
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+ | épaisse végétation. Passage mouvementé des chevaux |
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+ | à la nage, nous en "balsa". bain. 20 minutes de |
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+ | remontée. Plateau d'herbe et collines, à plantes |
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+ | arborescentes. Terres semi-chaudes, moins |
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+ | sûres : à deux reprises croix sur la route, de gens |
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+ | Mojarraz : grande hacienda [al amocheus ?]. Coucher chez le Comodor del ejido |
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+ | Sr ...Beaucoup plus riche que dans la montagne, déjeuner plus varié. |
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+ | La belle-mère fait de la place dans son lit à Claude L. !! |
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+ | 5 octobre A cheval (2h), jusqu'à la Labor, sur route Tepic - Guadalajara, face |
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+ | au Sanguanguey. Route à travers sierras. |
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+ | Guadalajara. Mexico 6 octobre à 10h du matin. |
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6 octobre |
6 octobre |
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− | Mexico à 10h du matin. Avec Cesar Botello : Au teatro Falbregus, vu la pièce de Rodolfo Usigli. "El Gestimulador", critique social des moeurs politiques du Mexique, surtout des provinces. Un professeur de faculté qui n'était que cela et paraissait de ce fait un "[illisible] se révèle brusquement un chef qui pourrait être gobernador mais succombe finalement (est assassiné) par le général en place (un bandit arrivé par la Révolution). Sorte de désespoir, de manque de foi en son pays. Mais scènes et personnages bien observés et bien joués. (surtout le prof. [illisible] : le "licencié" délégué du parti révolutionnaire qui vient offrir le gouvernement au prof., habillé de [illisible] à l'américaine |
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+ | Avec Cesar Botello : |
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− | (mais combien différent de l'Américain !) [illisible]. Le président municipal : grand et gros, bedonnant, un pistolet et cartouches |
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− | au côté. Deux députés, plus modestes et populaires, un pistolet à la ceinture. |
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+ | Au teatro Fabregas, vu la pièce de Rodolfo Usigli |
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− | Le gobernador, général Navarro, grand, grosses moustaches, élégant complet crème américain, sombrero tajano, sans arme mais accompagné de 2 pistoleros : a assassiné des catholiques, ses chefs...etc. illétré. vaincu dans la discussion, fait assassiner le prof., mais en parle comme d'un héros de la Révolution, finalement élu gouverneur par le délégué et tous. |
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+ | "El Gesticulador", critique sociale des mœurs politiques |
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+ | parti révolutionnaire qui vient offrir le gouvernement au prof., habillé de crème à |
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+ | héros de la Révolution etc. Finalement élu gobernador par le délégué et |
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Version du 11 octobre 2018 à 12:35
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ravin, où nous nous enfonçons dans une végétation luxuriante et touffue, sans aucun horizon. Rapidement on passe du luxuriant au semi-tropical et tropical : qq. très gros arbres (mariés souvent à d'énormes candélabres), des lianes dans tous les sens, des plantes arborescentes à étranges feuilles, en dehors du sentier un fouillis inextricable. Quelquefois nous passons sous un tunnel dans ce petit "canon".
Un torrent aux eaux limpides, puis, dans une vallée escarpée et profonde le grand Rio de Santiago (ou Lerma) aux eaux étranges d'un café au lait foncé et rougeâtre.
Sur ses bords de grands arbres, des cactus, une épaisse végétation. Passage mouvementé des chevaux à la nage, nous en "balsa". bain. 20 minutes de remontée. Plateau d'herbe et collines, à plantes arborescentes. Terres semi-chaudes, moins sûres : à deux reprises croix sur la route, de gens assassinées récemment... sierras bleues.
Mojarraz : grande hacienda [al amocheus ?]. Coucher chez le Comodor del ejido Sr ...Beaucoup plus riche que dans la montagne, déjeuner plus varié. La belle-mère fait de la place dans son lit à Claude L. !!
5 octobre A cheval (2h), jusqu'à la Labor, sur route Tepic - Guadalajara, face au Sanguanguey. Route à travers sierras. Guadalajara. Mexico 6 octobre à 10h du matin.
6 octobre
Avec Cesar Botello :
Au teatro Fabregas, vu la pièce de Rodolfo Usigli "El Gesticulador", critique sociale des mœurs politiques du Mexique, surtout des provinces. Un professeur de faculté qui n'était que cela et paraissait de ce fait un "fracasada" se révèle brusquement un chef qui pourrait être gobernador mais succombe finalement (est assassiné) par le général en place (un bandit arrivé par la Révolution).
Sorte de désespoir, de manque de foi en son pays.
Mais scènes et personnages bien observés et bien joués (surtout le prof. Alfredo Gonsalez de la Vega) : - le "licencié" délégué du parti révolutionnaire qui vient offrir le gouvernement au prof., habillé de crème à l'américaine (mais combien différent de l'Américain !) [propr; gvt. car prof. ?] - Le président municipal : grand et gros, bedonnant, un pistolet et cartouches au côté. - Deux députés, plus modestes et "populo", un pistolet à la ceinture.
Le gobernador, général Navarro, grand, à grosses moustaches, élégant complet crème américain, sombrero tejano, sans arme mais accompagné de 2 pistoleros : a assassiné des catholiques, ses chefs...etc. illettré. Vaincu dans la discussion, fait assassiner le prof., mais en parle comme d'un héros de la Révolution etc. Finalement élu gobernador par le délégué et tous.