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Ammien Marcellin
 
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- (Julien). Dès son enfance il avait eu pour le culte des Dieux un penchant qui ne fait que s'accroitre avec l'âge. Tant qu'il eut du ménagement à garder, il ne s'y livra qu'en s'entourant du plus grand mystère. Mais une fois débarrassé de cette contrainte, et libre enfin d'en agir à sa volonté, il mit au grand jour le secret de sa conscience. Par des édits clairs et formels il enjoignait de rouvrir les temples, et d'offrir de nouveau des victimes aux autels abandonnés. (Liv.XXII.V.) - Il essaie de rebâtir les temples de Jérusalem. (Liv.XXIII.I). - Il y avait dans son cultes plus des superstition que la religion véritable. Si grande était la consommation de bœuf qu'entrainaient les sacrifices, qu'on dirait que l’espoir manquerait s'il revenait de son expédition de [Persé?]. (Liv.XXV.IV)
- (Julien). Dès son enfance il avait eu pour le culte des Dieux un
 
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- Il se levait toujours au milieu de la nuit, quittant non pas un lit de duvet recouvert de housse de soie chamarrée, mais une couche formée d'un simple tapis de peau à large poils, de ceux qui ont reçu la venu de sisurne pour le langage familier du peuple. Puis, après des actes d'un culte secret envers Mercure, dieu considéré, suivant certaine doctrine religieuse comme moteur suprême, comme principe de toute intelligence, il s'appliquait à souder d'une main ferme et vigilante la plaie de l'Etat, et a y porter remède (Liv.XVI.V.)
penchant qui ne fait que s'accroitre avec l'âge. Tant qu'il eut du ménage-
 
ment à garder, il ne s'y livra qu'en s'entourant du plus grand mystère.
 
Mais une fois débarrassé de cette contrainte, et libre enfin d'en agir à sa vo-
 
lonté, il mit au grand jour le secret de sa conscience. Par des édits clairs
 
et formels il enjoignait de rouvrir les temples, et d'offrir de nouveau des
 
victimes aux autels abandonnés. (Liv.XXII.V.) - Il essaie de rebâtir
 
les temples de Jérusalem. (Liv.XXIII.I). - Il y avait dans son cultes plus des
 
superstition que la religion véritable. Si grande était la consommation
 
de bœuf qu'entrainaient les sacrifices, qu'on dirait que l’espoir manquerait
 
s'il revenait de son expédition de [Persé?]. (Liv.XXV.IV)
 
- Il se levait toujours au milieu de la nuit, quittant non pas un
 
lit de duvet recouvert de housse de soie chamarrée, mais une couche
 
formée d'un simple tapis de peau à large poils, de ceux qui ont reçu
 
la venu de sisurne pour le langage familier du peuple. Puis, après
 
des actes d'un culte secret envers Mercure, dieu considéré, suivant
 
certaine doctrine religieuse comme moteur suprême, comme principe
 
de toute intelligence, il s'appliquait à souder d'une main ferme
 
et vigilante la plaie de l'Etat, et a y porter remède (Liv.XVI.V.)
 

Version actuelle datée du 3 octobre 2018 à 14:26

Ammien Marcellin

- (Julien). Dès son enfance il avait eu pour le culte des Dieux un penchant qui ne fait que s'accroitre avec l'âge. Tant qu'il eut du ménagement à garder, il ne s'y livra qu'en s'entourant du plus grand mystère. Mais une fois débarrassé de cette contrainte, et libre enfin d'en agir à sa volonté, il mit au grand jour le secret de sa conscience. Par des édits clairs et formels il enjoignait de rouvrir les temples, et d'offrir de nouveau des victimes aux autels abandonnés. (Liv.XXII.V.) - Il essaie de rebâtir les temples de Jérusalem. (Liv.XXIII.I). - Il y avait dans son cultes plus des superstition que la religion véritable. Si grande était la consommation de bœuf qu'entrainaient les sacrifices, qu'on dirait que l’espoir manquerait s'il revenait de son expédition de [Persé?]. (Liv.XXV.IV) - Il se levait toujours au milieu de la nuit, quittant non pas un lit de duvet recouvert de housse de soie chamarrée, mais une couche formée d'un simple tapis de peau à large poils, de ceux qui ont reçu la venu de sisurne pour le langage familier du peuple. Puis, après des actes d'un culte secret envers Mercure, dieu considéré, suivant certaine doctrine religieuse comme moteur suprême, comme principe de toute intelligence, il s'appliquait à souder d'une main ferme et vigilante la plaie de l'Etat, et a y porter remède (Liv.XVI.V.)