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servit de vestiaire au clergé. Le reste formant deux sans air et sans lumière, fut livré aux gens d'église pour y prendre et déposer leurs vêtements et leurs chaussures. ce n'était ni beau ni commode.
servit de vestiaire au clergé. Le reste
 
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Malheureusement cette appropriation aux besoins du culte fut faite sans goût, et au grand détriment de la tour elle-même. Les murs qui formèrent ces divisions étaient d'une maçonnerie épaisse et grossière, qui enveloppait presque entièrement le pilier central du monument, empâtant d'une couche blanchâtre jusqu'aux curieuses sculptures du chapiteau qui le couronne.
formant deux sans air et sans lumière,
 
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En l'année 1867 on eut l'heureuse idée de rendre à la tour de St Hilaire sa première beauté, tout en lui conservant sa destination comme sacristie, mais parvînt pas sans peine. Les réclamations et les oppositions vinrent de partout, d'en haut comme
fut livré aux gens d'église pour y prendre
 
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d'en bas. Une autorisation en règle intervint (du ministère des Beaux arts section des monuments historiques) qui permit de mener l’œuvre à bonne
et déposer leurs vêtements et leurs chaussures.
 
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fin. Celle qu'elle est, on peut dire que c'est le monument d'architecture le plus curieux de tout le Poitou. L'opposition n'est pas désarmé pour cela. On parle d'y pratiquer de nouveau des divisions et séparations qui feraient revivre à peu près l'ancien état de chose. On en a déjà enlevé un petit autel qui y était bien à sa place. Rien n'est liturgique comme un autel dans une sacristie. Dans certains cas et à certains jours il y est si utile, qu'on ne saurait s'en passer... Caveant consules !
ce n'était ni beau ni commode.
 
Malheureusement cette appropriation aux
 
besoins du culte fut faite sans goût, et au
 
grand détriment de la tour elle-même. Les
 
murs qui formèrent ces divisions étaient d'une
 
maçonnerie épaisse et grossière, qui enveloppait
 
presque entièrement le pilier central du
 
monument, empâtant d'une couche blanchâtre
 
jusqu'aux curieuses sculptures du chapiteau
 
qui le couronne.
 
En l'année 1867 on eut l'heureuse idée
 
de rendre à la tour de St Hilaire sa première
 
beauté, tout en lui conservant sa destination
 
comme sacristie, mais parvînt pas sans
 
peine. Les réclamations et les oppositions
 
vinrent de partout, d'en haut comme
 
d'en bas. Une autorisation en règle intervint
 
(du ministère des Beaux arts section des monuments historiques)
 
qui permit de mener l’œuvre à bonne
 
fin. Celle qu'elle est, on peut dire que c'est
 
le monument d'architecture le plus curieux
 
de tout le Poitou. L'opposition n'est pas
 
désarmé pour cela. On parle d'y pratiquer
 
de nouveau des divisions et séparations
 
qui feraient revivre à peu près l'ancien
 
état de chose. On en a déjà enlevé
 
un petit autel qui y était bien à sa place.
 
Rien n'est liturgique comme un autel
 
dans une sacristie. Dans certains cas et à
 
certains jours il y est si utile, qu'on ne
 
saurait s'en passer... Caveant consules !
 

Version actuelle datée du 3 octobre 2018 à 11:12

servit de vestiaire au clergé. Le reste formant deux sans air et sans lumière, fut livré aux gens d'église pour y prendre et déposer leurs vêtements et leurs chaussures. ce n'était ni beau ni commode. Malheureusement cette appropriation aux besoins du culte fut faite sans goût, et au grand détriment de la tour elle-même. Les murs qui formèrent ces divisions étaient d'une maçonnerie épaisse et grossière, qui enveloppait presque entièrement le pilier central du monument, empâtant d'une couche blanchâtre jusqu'aux curieuses sculptures du chapiteau qui le couronne. En l'année 1867 on eut l'heureuse idée de rendre à la tour de St Hilaire sa première beauté, tout en lui conservant sa destination comme sacristie, mais parvînt pas sans peine. Les réclamations et les oppositions vinrent de partout, d'en haut comme d'en bas. Une autorisation en règle intervint (du ministère des Beaux arts section des monuments historiques) qui permit de mener l’œuvre à bonne fin. Celle qu'elle est, on peut dire que c'est le monument d'architecture le plus curieux de tout le Poitou. L'opposition n'est pas désarmé pour cela. On parle d'y pratiquer de nouveau des divisions et séparations qui feraient revivre à peu près l'ancien état de chose. On en a déjà enlevé un petit autel qui y était bien à sa place. Rien n'est liturgique comme un autel dans une sacristie. Dans certains cas et à certains jours il y est si utile, qu'on ne saurait s'en passer... Caveant consules !