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− | avec incrustations en verroterie. A l'extrémité orientale se voit en A le bas d'un autel en maçonnerie. En T un sarcophage sous arcade occupe un réduit en saillie dans la paroi septentrionale. La paroi méridionale hormis en un point a disparu et deux sarcophages S, S' sont engagés de ce côté dans le sol naturel. |
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− | La caveau prenait jour à l'Orient par une fenêtre unique F, dont une partie de l'allège seule subsiste et qui est pratiquée au dessus de l'autel. Le P. de la croix attache une importance particulière à cette baie, désignée par lui sous le nom de fenestella. Mais cette expression doit être réservée pour un genre particulier d'ouvertures, celles qui mettaient les fidèles en communication avec le tombeau d'un saint placé dans une crypte ou sous un autel qui leur permettaient de projeter leurs prières vers le sarcophage ou d'introduire des linges que le contact de ce sarcophage rendait précieux et qui étaient conservés comme des reliques. |
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+ | sarcophage sous arcade occupe un réduit en saillie |
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− | (1er quatre) |
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+ | dans la paroi septentrionale. La paroi méridionale |
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− | Grégoire de Tours à propos de la tombe de St vénérand (Glor conf. XXXVII) nous en précise ainsi l'usage : " est sepulcrum sub analogia compositum.... super quod caput per fenestellam quicumque vult immittis precans quae necessitas agit, obtinet que max effectum,, si juste petierit". Il existait une fenestella de ce genre au IXè siècle dans la crypte de St- germain d'Auxerre et au dire de D. Catron, elle subsistait encore au XVIIIe siècle. Il en existe une du XIIe siècle à Solignac pour mettre en communication la chapelle absidiale avec le sarcophage de St Thélo jadis placé en dessous, mais elle n'est plus visible qu'à la voute de la crypte. Enfin à Poitiers même, on peut en voir une établie au XIè siècle dans le sanctuaire de Ste Radegonde afin de permettre aux fidèles de voir de l'intérieur de l'église supérieure le tombeau de la sainte disposé dans la crypte. Pour prévenir les dangers que cette ouverture béante dans le pavé pourrait présenter, elle n'a été en partie masquée par le socle d'une statue. Mais à la différence de ce sarcophage, la baie |
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Version actuelle datée du 9 août 2018 à 19:16
2) (1er ter) avec incrustations en verroterie. A l'extrémité orientale se voit en A le bas d'un autel en maçonnerie. En T un sarcophage sous arcade occupe un réduit en saillie dans la paroi septentrionale. La paroi méridionale hormis en un point a disparu et deux sarcophages S, S' sont engagés de ce côté dans le sol naturel.
Le caveau prenait jour à l'Orient par une fenêtre unique F, dont une partie de l'allège seule subsiste et qui est pratiquée au dessus de l'autel. Le P. de la Croix attache une importance particulière à cette baie, désignée par lui sous le nom de fenestella. Mais cette expression doit être réservée pour un genre particulier d'ouvertures, celles qui mettaient les fidèles en communication avec le tombeau d'un saint placé dans une crypte ou sous un autel qui leur permettaient de projeter leurs prières vers le sarcophage ou d'introduire des linges que le contact de ce sarcophage rendait précieux et qui étaient conservés comme des reliques. Grégoire de
(1er quatre)
Tours à propos de la tombe de St vénérand (Glor conf. XXXVII) nous en précise ainsi l'usage : " est sepulcrum sub analogia compositum.... super quod caput per fenestellam quicumque vult immittis precans quae necessitas agit, obtinet que max effectum, si juste petierit". Il existait une fenestella de ce genre au IXè siècle dans la crypte de St- Germain d'Auxerre et au dire de D. Catron, elle subsistait encore au XVIIIe siècle. Il en existe une du XIIe siècle à Solignac pour mettre en communication la chapelle absidiale avec le sarcophage de St Thélo jadis placé en dessous, mais elle n'est plus visible qu'à la voute de la crypte. Enfin à Poitiers même, on peut en voir une établie au XIè siècle dans le sanctuaire de Ste Radegonde afin de permettre aux fidèles de voir de l'intérieur de l'église supérieure le tombeau de la sainte disposé dans la crypte. Pour prévenir les dangers que cette ouverture béante dans le pavé pourrait présenter, elle n'a été en partie masquée par le socle d'une statue. Mais à la différence de ce sarcophage, la baie