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+ | L'auberge est propre là comme ailleurs. |
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+ | 24 décembre jour de Noël |
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+ | En fin le "camion" de Coalcoman ! Plaine moins sèche que traverse une piste qu nous rapproche rapidement de la sierra. Déjeuner décent dans une "rancheria" au pieds des côtes. La rouge s'accidente de plus en plus et ce gros car monte interminablement le long des "barrancas" par un petit chemin de montagne terriblement étroit. Il arrive qu'une roue passe en partie dans le vide ! Il commence à pleuvoir et le chemin devient réellement dangereux car le sol ["illisible...] et qq. centimètres de dérapage suffiraient parfois à nous précipiter dans l'abîme. Ce service, commencé par la 1ère fois il y a 10 jours s'interrompt évidemment dès qu'il pleit. Heureusement la pluie s'arrête et le chauffeur a, comme ses congénères, une sûreté admirable de conduit (D est du reste allé en Europe obligé par sa mère d'étudier à Bruxelles... la musique ! qu'il a abandonné et je découvre qu'il parle fort bien français !). |
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+ | Le col enfin, interminable descente. El Salitre [illisible]. |
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+ | Il bruine, le chemin est par moments un bourbier ou un "pedregal" Coalcoman déjà tard après 9 ou 10 heures de chemin !! |
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+ | Sur tout le parcours je remarque quelques cultures perchées sur les montagne, de petit ranchos entourés de six ou huit maigres bananiers, avec leurs quelques cochons noirs. Les habitants n'en sont pas moins des rancheros, purement blancs ou presque en général. Ce mépris du rendement économique, ce goût pour les seirras et les barrancas inaccessibles, perdues dans l'immensité, est vraiment étonnant et admirable ! |
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+ | Coalcoman. L'hôtel de la "Pelona" Da Elvira (qui ne peut pas sentir les "cristeros"). Le lieutenant colonel nomé ici ne peut pas s'y sentir. |
Version du 7 juin 2018 à 15:25
(Le Da... venue de Cotija - tous sont de par là, [Periban ?] [illisible] L'auberge est propre là comme ailleurs.
24 décembre jour de Noël En fin le "camion" de Coalcoman ! Plaine moins sèche que traverse une piste qu nous rapproche rapidement de la sierra. Déjeuner décent dans une "rancheria" au pieds des côtes. La rouge s'accidente de plus en plus et ce gros car monte interminablement le long des "barrancas" par un petit chemin de montagne terriblement étroit. Il arrive qu'une roue passe en partie dans le vide ! Il commence à pleuvoir et le chemin devient réellement dangereux car le sol ["illisible...] et qq. centimètres de dérapage suffiraient parfois à nous précipiter dans l'abîme. Ce service, commencé par la 1ère fois il y a 10 jours s'interrompt évidemment dès qu'il pleit. Heureusement la pluie s'arrête et le chauffeur a, comme ses congénères, une sûreté admirable de conduit (D est du reste allé en Europe obligé par sa mère d'étudier à Bruxelles... la musique ! qu'il a abandonné et je découvre qu'il parle fort bien français !). Le col enfin, interminable descente. El Salitre [illisible]. Il bruine, le chemin est par moments un bourbier ou un "pedregal" Coalcoman déjà tard après 9 ou 10 heures de chemin !! Sur tout le parcours je remarque quelques cultures perchées sur les montagne, de petit ranchos entourés de six ou huit maigres bananiers, avec leurs quelques cochons noirs. Les habitants n'en sont pas moins des rancheros, purement blancs ou presque en général. Ce mépris du rendement économique, ce goût pour les seirras et les barrancas inaccessibles, perdues dans l'immensité, est vraiment étonnant et admirable ! Coalcoman. L'hôtel de la "Pelona" Da Elvira (qui ne peut pas sentir les "cristeros"). Le lieutenant colonel nomé ici ne peut pas s'y sentir.